1. Lectures érotiques (16). Joy Laurey « Joy et Joan» (Editions Robert Laffont, 1982)


    Datte: 28/09/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... précédent contient des passages qui m’ont excité, m’ont poussé à me caresser, je ne le cacherai pas. Cela n’enlève ni les longueurs, ni certaines invraisemblances.
    
    Il y a bien évidemment le fait que la lecture de ces deux romans, découverts dans la bibliothèque de Philippe, ont été pour moi une distraction et ne pouvaient avoir le même impact qu’avaient eu pour moi Emmanuelle ou encore le Déclic sur la jeune adolescente qui, à travers ces lectures prenait conscience de son hypersexualité et ne rêvait que d’imiter Emmanuelle ou Claudia.
    
    J’ai cependant pour « Joy et Joan » une indulgence particulière, parce que le roman décrit l’amour d’une femme pour une autre femme.
    
    Dans le premier roman de la série, Joy avait déjà eu des rapports saphiques. Avec Joan, c’est différent. Les deux jeunes femmes ne se « gouinent » pas, elles font l’amour.
    
    Et cela change tout, je peux en témoigner. Dès mon dépucelage, j’ai connu des rapports saphiques avec Maria, puis, régulièrement avec d’autres femmes, comme Daphné (récit numéro 2), pendant que j’étais lycéenne, Ann et Ursula, mes collègues, au début de ma carrière professionnelle (récit numéro 3) ou encore Rita (récit 11), cette jeune prostituée rencontrée au début de ma liaison avec Rachid.
    
    Ma relation avec Christine (récit 14), qui fût mon amante et est aujourd’hui ma plus proche amie, fût torride et j’ai appris tant de choses dans nos étreintes.
    
    Mais c’est avec Agun que j’ai découvert, non le sexe avec une femme, mais ...
    ... l’amour avec une femme. Agun, dont j’ai longuement parlée (récit 52), que j’ai retrouvée après avoir cru perdue et avec qui je forme aujourd’hui un couple à part entière, aux côtés de mon couple officiel avec Philippe. Je la considère pleinement comme ma conjointe.
    
    L’amour que se portent Joy et Joan ne pouvait donc que me rappeler celui que je vis avec ma femme. La différence, par rapport à la façon dont se termine le roman, avec la constitution d’un trio entre Joy, Joan et Marc, est de taille. Nous sommes deux couples parallèles, je me partage entre mon mari et ma femme. Agun est ma femme, comme Philippe est mon mari, une alliance en témoigne, même si la loi ne m’autorise pas à être bigame.
    
    Agun est exclusivement lesbienne, même si elle a accepté, sur mon insistance, d’être déflorée par Philippe. C’est d’ailleurs la seule fois où j’ai été témoin d’un rapport entre Philippe et une autre femme et où je n’ai ressenti aucune jalousie. Bien au contraire parce que j’avais voulu que ma chérie connaisse enfin ce plaisir, que je lui offrais, que ça se passait entre les deux êtres que j’aime du plus profond de mon cœur. J’étais à leurs côtés, les encourageant, accompagnant Agun de mes baisers et de mes caresses. Philippe fut d’une infinie tendresse et réussit à la mettre en confiance.
    
    Agun a reconnu qu’elle a eu du plaisir, mais n’a pas souhaité, malgré mon insistance, renouveler l’expérience. J’aimerais partager ma femme avec mon mari candauliste et vivre pleinement ce trio que ...