1. Lectures érotiques (16). Joy Laurey « Joy et Joan» (Editions Robert Laffont, 1982)


    Datte: 28/09/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... call-girl de luxe.
    
    Le roman relate ensuite la relation de Joy avec un président de la République, qui rappelle furieusement quelqu’un, y compris dans l’incident avec un camion de livraison à l’heure du laitier.
    
    Elle finit par retrouver Joan, puis Marc. Joan a refait le parcours de Joy, avec Bruce, avec Millarca. Joy va donner naissance à un enfant, sans savoir si le père est Marc, Alain ou le Président.
    
    C’est Joan qui ramène Marc à Joy et ils forment désormais un trio.
    
    QUELQUES EXTRAITS POUR INVITER A LA LECTURE
    
    La première fois où Joy et Joan font l’amour, dans un train de nuit.
    
    « Je l’ai tant caressée qu’elle s’est abandonnée, les jambes ouvertes pour la première fois sur son sexe trempé comme une grenade douce, le jus sucré coulait sur mes lèvres et je mangeais le fruit, j’aspirais la pulpe, les pétales soyeux, elle était brulante au fond, où ça battait comme un cœur, un étui pour mes doigts timides et lents qui tournaient en insistant sur le bouton fragile et insupportable. Joan, la pauvre, étouffait ses gémissements dans un oreiller de la Compagnie internationale des wagons-lits, ses sourcils de mec froissés par la colère, et sa main, tout d’un coup contre la mienne, qui m’a forcée à ratisser de mes doigts le sillon qui remonte vers ses reins pour me brancher sur un autre plaisir, 2.000 volts en continu, un hurlement qu’elle a voulu en m’enfonçant en elle, elle m’a dit plus tard :
    
    • J’ai mal, tu sais, quand je jouis comme ça. »
    
    Le témoin
    
    « On ...
    ... a recommencé avant Montélimar. Pendant l’arrêt en gare, un autre train est venu stationner contre nous. Un homme est entré dans le compartiment vide, devant notre fenêtre, la valise à la main. Il ne savait que faire. Il ne pouvait pas ne pas regarder Joan me caresser les reins en criant des mots tendres dont il n’avait pas la clé : pour lui, ça ne pouvait être que violent ou vulgaire, mais pour moi, à genoux sur la couchette froissée, c’était beaucoup plus beau que de l’Apollinaire. Il était émouvant, debout et fatigué, nous regardant un peu comme deux rêves confus, l’un très blond, l’autre un peu moins, qui luisaient sous la veilleuse bleue du convoi ferroviaire. Quand notre train a glissé tout doucement sur les rails, nous lui avons offert notre jouissance. »
    
    Le trio
    
    « Plus tard, nous caressons Marc avec nos deux mains réunies, je pose Joan sur lui, elle glisse très lentement, s’enfonce. J’appuie ma tête sur la poitrine du mâle, je les regarde, émerveillée, faire l’amour devant moi. Joan se redresse, ses muscles se tendent, il ressort du ventre rougi, un coup de rein encore remonte le corps déséquilibré ; tout cela est si beau que cela me donne envie de jouir toute seule, je me caresse en les regardant, leur plaisir monte, le mien aussi, nous jouissons ensemble, tous les trois. »
    
    CE ROMAN, MOI ET AGUN
    
    Comme le premier volume de la série, celui-ci n’est pas à la hauteur d’Emmanuelle, à qui il prétendait succéder, à défaut de le remplacer.
    
    Ce roman, comme le ...