1. Désespérée


    Datte: 14/03/2018, Catégories: fh, 69, pénétratio, Auteur: Bertrand d, Source: Revebebe

    ... quelques chocs de casseroles. Nadège se décide à y aller.
    
    Il est déjà debout, prépare du café.
    
    — Bonjour, avec ma fille nous avons très bien dormi.
    — Bonjour, c’est très bien. Que prenez-vous pour déjeuner ?
    — Oh, café au lait, ou autre chose, cela n’a pas d’importance.
    — Vous trouverez tout dans ce placard.
    
    Et il est reparti dans la remise où sont garées les voitures.
    
    Nadège a déjeuné, trouvé la salle de bains et s’est préparée. Elle a repris sa robe de la veille qui est sèche. Puis elle est retournée auprès de sa fille. Celle-ci est réveillée. Elle la ramène dans la cuisine.
    
    Son hôte revient, les regarde avec attention.
    
    — Il ne pleut plus, l’eau a légèrement baissé. Vous pouvez partir.
    — Mais mon moteur est noyé, il ne fonctionne plus.
    — Si, il tourne.
    
    Ainsi, il l’a dépannée. Elle est décontenancée par ce congédiement poli, certes, mais sans appel.
    
    — Bien, je m’en vais. Je tenais à vous remercier, sans vous je ne sais pas ce que je serais devenue.
    
    Elle a pris sa petite, est allé dans la remise. La voiture avait été tournée, prête au départ. Elle a installé Myriam dans la coque, puis a pris place dans sa voiture. Le moteur a démarré à la première sollicitation. Elle a regardé longuement son hôte, lui a fait un signe de main, puis est partie.
    
    Le niveau de l’eau a un peu baissé, il fait clair et on distingue parfaitement la route. Nadège a réfléchi et décidé de retourner chez son mari pour récupérer ses affaires, et repartir chez ses ...
    ... parents.
    
    Arrivé devant la maison, elle a pris sa fille, est entrée d’un pas ferme, bien décidée à mettre les choses au point.
    
    Bernard est assis à la table devant une cafetière à moitié vide.
    
    — Tes parents ne t’ont pas vu, j’avais peur qu’il ne te soit arrivé un accident. C’est déjà arrivé.
    — Non ! J’ai passé la nuit dans la voiture et je viens chercher mes affaires. Puis je repars chez mes parents en amenant ma bâtarde.
    — Non, excuse-moi, hier j’avais bu. Mais je t’aime, reste avec moi, tous les trois nous sommes bien ensemble.
    — Oui, je suis ta servante, je n’ai même pas de bois pour me chauffer. Quand tu ne travailles pas, tu es avec tes copains et tu rentres saoul. Et puis tu fais l’amour comme un lapin, j’en ai marre de toi, je vais demander le divorce.
    — Mais si tu pars, tu n’auras rien, tout est à moi.
    — Je le sais, et je m’en fous. Tu n’as pensé qu’à te payer une bonne et une pute pour pas cher quand tu m’as épousée.
    — Non, je vais changer, je te le jure.
    — Serment d’ivrogne.
    — Écoute, reste juste quelques jours, tu verras, je changerai.
    — Je reste jusqu’à demain afin de ramasser mes vêtements et ceux de la petite.
    
    Le sol étant détrempé, Bernard n’a pu aller dans les champs. Il a amené un stock de bois, de quoi se chauffer jusqu’à la fin de l’hiver. À un moment la petite a grogné. Il l’a prise délicatement dans ses bras. Nadège est restée stupéfaite, c’était la première fois depuis la naissance.
    
    La journée s’est déroulée tranquille, Bernard bricolant ...
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