Partage - Histoires de Sexe

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... centrer.

Le lendemain après-midi, alors qu’Alhya faisait son sport, la sonnette retentit. Se doutant que le chef venait lui parler, elle bondit jusqu’à la porte pour découvrir 314.

Surprise mais heureuse, elle lui permit d’entrer. Ils avaient tous envie de passer du temps avec elle en privé, semblait-il. Cela ne la dérangeait pas. Elle profita d’être là pour vérifier la cuisson et l’assaisonnement du dîner. Parfait.

Il se colla à elle et déposa un bisou dans son cou. Elle sourit puis le repoussa. Il se recula en soupirant, l’air penaud.

— Je ne suis pas certaine de savoir ce que je veux, indiqua Alhya.

Il hocha la tête, le visage défait.

— Le chef d’escouade a fait une remarque sensée hier. J’ai besoin de temps. Tu comprends ?
— Bien sûr, dit-il. Il te plaît, je comprends.

Il semblait sur le point de fondre en larmes.

— Quoi ? s’exclama Alhya, ahurie par sa réaction.
— Tu le dévores des yeux en permanence, fit-il remarquer.

Alhya grimaça. Elle ne pouvait nier ne pas avoir accordé beaucoup d’attention à 314 ces derniers temps. Les deux merveilles couleur océan du chef l’ensorcelaient. Sauf qu’il ne s’agissait que de cela : deux beautés indécentes qu’elle admirait, telles des œuvres d’art. Il n’y avait rien de plus derrière.

— J’aime ses yeux, indiqua Alhya. Ils sont bleus.
— Et alors ? répliqua 314.
— Je… J’adore les yeux bleus.
— Je ne peux pas changer la couleur de mes yeux, souffla 314 avant de se retourner pour se diriger vers la ...

... porte, la mine basse.
— Je ne te le demande pas. Tu es très bien comme tu es, indiqua-t-elle.

Il se figea mais resta dos à elle.

— Hier soir, il m’a proposé de dormir avec lui, lui apprit Alhya.

Il serra les poings.

— J’ai refusé. C’est avec toi que je voulais dormir.

Il tourna à demi la tête.

— Mais c’est trop tôt. S’il te plaît, laisse-moi du temps. Il s’est passé trop de choses, en trop peu de temps.

Il se tourna complètement, franchit en trois pas la distance les séparant, lui prit les mains puis sourit.

— D’accord. Excuse ma jalousie. Ce n’est pas facile pour moi non plus. Je suppose que tu es la plus raisonnable des deux. Se donner du temps ne serait pas une mauvaise chose.

Il déposa une bise sur son front puis s’écarta pour s’asseoir sur le comptoir.

— Je peux faire mon sport chez toi ? demanda-t-il.
— Bien sûr ! s’exclama-t-elle.

Il sortit ses lunettes de sa poche et partit s’installer.

Alhya ne se priva pas de le mater, ce qui lui arracha un doux sourire. Il passa un pantalon pour être présentable pour le dîner. Aucun membre de l’escouade ne lui fit la moindre remarque sur sa présence dans l’appartement d’Alhya.

La session de jeu se fit sans elle, qui se contenta de regarder. Ils perdirent. Chacun rejoignit ses pénates sauf le chef qui s’avança pour s’asseoir à côté d’elle dans le canapé.

— Tu n’as pas l’air bien, dit-il.

Alhya n’avait pas l’impression de ne pas aller bien.

— Tu devrais te rendre à l’appartement 282, lui ...