1. La reconversion


    Datte: 23/12/2025, Catégories: fh, fhhh, Collègues / Travail plage, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, Auteur: ChrisM, Source: Revebebe

    ... abritée du mistral. Elle n’est pas très grande, mais étant accessible uniquement à pied, une bonne demi-heure de marche, on devrait trouver de la place.
    
    Le sentier monte dans la pinède avant de plonger vers la mer. Je marche derrière Thomas, le couple suit. La descente est raide, les cailloux roulent sous les pieds. Thomas me fait signe de continuer, le couple ne suit plus. Quand il me rejoint, il est seul. Le sentier devenait trop abrupt et le couple a préféré faire demi-tour. Un quart d’heure plus tard, nous arrivons au bord de l’eau. C’est magnifique, la petite plage de sable blond est enchâssée entre deux parois rocheuses teintées de reflets rougeâtres, la crique orientée au sud est inondée de soleil, même si le vent du nord est présent, l’eau d’un bleu profond est relativement calme alors qu’au large, la mer est zébrée d’écume. Et il n’y a personne d’autre que nous.
    
    Sans paraître se soucier de moi, Thomas étale sa serviette, ôte ses vêtements et court se mettre à l’eau. Quelques instants plus tard, il nage à grands coups rapides.
    
    — Elle est fraîche, mais c’est génial, me crie-t-il.
    
    Le temps de poser mes affaires, je le rejoins. L’eau n’est pas fraîche, elle est glaciale. J’ai de l’eau aux chevilles et je ne sens déjà plus mes pieds. Il m’encourage, se mouiller est toujours le moment le plus difficile, je me lance. Les premières brasses sont saisissantes, le froid me pénètre de partout, mais assez vite, je m’habitue et j’en viens à apprécier cette baignade. ...
    ... Cependant, quand je ressors de l’eau, la fraîcheur de l’air se fait sentir sur ma peau mouillée, le froid me prend d’un coup, je claque des dents. Thomas arrive avec une grande serviette, la pose sur mes épaules.
    
    — Posez votre maillot, me lance-t-il, il est très épais et conserve l’humidité, vous allez attraper la mort.
    
    Il a raison, il faudrait que je me change, mais, frigorifiée, je suis incapable de faire un mouvement. Voyant cela, il dégage les bretelles du maillot, le fait glisser au sol et, sans attendre, me frotte sans ménagement, comme un cheval qu’on bouchonne. Petit à petit, la chaleur revient en moi.
    
    — Ça va mieux ?
    
    D’un signe de tête, je réponds que oui.
    
    — Allongez-vous, vous ne sentirez plus le vent.
    
    Sans réfléchir plus avant, comme anesthésiée, je m’allonge à plat ventre sur le sable. À l’abri du vent, la chaleur du soleil me réconforte.
    
    — Faites attention, ajoute Thomas, avec une peau si pâle, vous allez prendre un méchant coup de soleil. Vous avez de la crème solaire ?
    
    Avant que j’aie eu le temps de répondre, il s’empare de mon sac et prend le flacon. Quelques instants plus tard, le froid des pulvérisations sur ma peau est suivi par la chaleur de ses paumes. Il ne se contente pas d’étaler la crème, c’est un véritable massage. La fermeté de ses mains, leur rudesse même, dénoue les contractions musculaires et me fait un bien fou.
    
    Heureusement qu’il ne voit pas ma tête, je dois être bien rouge, et pas en raison du soleil. Mais je n’ose pas ...
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