1. Du sexe des anges


    Datte: 20/12/2025, Catégories: init, #premiersémois, fh, jeunes, amour, caresses, 69, Auteur: charly1970, Source: Revebebe

    L’après-midi tire à sa fin au bord de la piscine de la résidence. Avec notre groupe d’amis du lycée catholique de Saint Vincent de Paul, nous nous accordons une petite pause dans nos révisions. Delphine Delacour, encore tout ensommeillée par la chaleur estivale, se retourne lentement sur sa serviette de bain, se lève d’un geste délicat pour se diriger vers le plongeoir. Un plongeon dans l’eau fraîche devrait chasser ses dernières rêveries un peu trop érotiques à son goût. Je la regarde passer devant moi. C’est un ange. Un ange qui apparaît dans les rayons du soleil couchant. À la cambrure de ses reins, un joli petit duvet blond à peine visible dans ce jour finissant est une invitation à la caresse. D’autant qu’à chacun de ses pas, ses fesses rebondies chaloupent nonchalamment. Ses cheveux blonds irisés forment un halo lumineux encadrant une délicieuse frimousse. Cela lui donne un air d’icône russe. Dans la pâleur diaphane de son visage, de grands yeux bleus rieurs portent sur le monde qui l’entoure un regard amusé.
    
    — C’est quoi ça ?
    — Ah, ça, c’est une cigarette orientale, lui répond Pierre-Henri. T’en veux ?
    — J’ai jamais essayé, why not ?
    — Tiens.
    — Hum, c’est bon. À qui le tour ? Charly, ça te dit ?
    
    Charly, c’est moi. Je m’appelle Charles, mais tout le monde m’appelle Charly en référence à « où est passé Charly ? », car je passe 99 % de mon temps à rêvasser. Mes copains se moquent gentiment de moi en me demandant souvent : « Oh, oh, t’es où, Charly ? » Bref, ...
    ... je m’en accommode. J’aurais pu tomber plus mal avec Charlot.
    
    J’ouvre donc de grands yeux étonnés, et sans trop réfléchir je saisis la fameuse clope orientale que me tend Delphine. À peine je tire dessus, je réalise que je ne fume quasiment jamais et qu’en acceptant, ce n’est peut-être pas la meilleure idée de la journée que j’ai eue. Je la lui redonne rapidement, mais elle me regarde avec un air joueur.
    
    — Attends, attends Charly, je vais te faire le bisou de la mort. Tu vas voir, c’est trop cool.
    
    Je me remets tout juste des deux goulées que j’ai aspirées et me voilà entraîné bien involontairement dans un nouveau scénario. Delphine sait très bien que je ne peux rien lui refuser : elle me remet la clope au bec, dirige son visage vers le bout incandescent qu’elle place avec prudence dans sa bouche qu’elle ferme, puis souffle lentement sans s’arrêter. De l’autre côté, je sens une tornade tiède envahir mes poumons. C’est fort en goût, mais pas du tout brûlant. Ses yeux ne lâchent pas les miens. En étant si proche l’un de l’autre, son entrejambe vient se coller sur le haut de ma cuisse, le renflement de son sexe caché seulement par son maillot en coton s’appuie avec impudeur sur ma peau tandis que les pointes toutes dures de ses seins viennent s’écraser sur ma poitrine. Je suis une victime consentante, un peu perdue quand même. Elle s’en rend compte et met heureusement un terme à ce petit jeu. Le souffle coupé, je n’aurais pas pu tenir une seconde de plus.
    
    — Alors, les ...
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