Quatre refus pour un concours. - Histoires de Sexe

Quatre refus pour un concours.

... en général… on rase les murs, mais ce n’est manifestement pas son cas. Au contraire, il est même à deux doigts de fanfaronner.

— Ben, vous vous doutez bien que je ne peux me marier qu’avec une seule de vous deux…
— On s’en doute… Mais dis-moi, au juste, tu as prévu que celle que tu n’emmèneras pas à l’église pourra quand même venir chercher son petit coup de tromblon quand elle en aura envie ?
— Absolument ! Enfin, si elle le veut, bien sûr.

Les deux filles se regardent, visiblement agacées.

— Ben voyons ! Et toi, tu n’as jamais pensé qu’aucune de nous deux n’a peut-être plus envie de t’épouser ?
— Mais… Je vous traite comme des reines !
— Bien sûr… Sauf que les reines commencent à en avoir un peu marre de ne plus pouvoir s’asseoir pendant trois jours quand il te prend l’envie de nous claquer le cul !

L’autre, qui s’attendait à ce que les deux filles s’écharpent pour être la future épousée, ne sait même plus quoi répondre. C’est Marielle qui reprend le flambeau.

— Tu vois, cela fait quelque temps que nous cherchons la bonne occasion pour t’annoncer notre désir d’arrêter les frais, et tu viens de nous l’offrir sur un plateau… Merci.

Quelques mois plus tard, une affaire de meurtre dans des circonstances étranges a été relatée dans les journaux, un certain Ernest aurait assassiné sa toute jeune épouse dans un rituel qui se voulait sado-maso mais où, manifestement, elle n’était pas consentante. Peut-être qu’elle aussi aurait bien fait de refuser ce qui ...

... ressemblait pourtant à une trop belle union.

— Je te prends une salade, comme d’habitude ?
— Non, non, prends-moi plutôt une petite frite comme toi.
— T’es sûre ?

Comme la plupart des jeunes femmes de son âge, Annabelle n’en finit plus de surveiller sa ligne, ce qui explique la surprise de son compagnon Mathieu.

— Faut que tu m’expliques, là.

Elle se penche alors à son oreille.

— Tu vois, là, nous sommes dans une histoire dont le thème est le refus. Donc, si tu me proposes quelque chose, je me dois de refuser, c’est la règle du jeu.
— Ben voyons… Donc, j’imagine que je ne te veux pas non plus d’eau minérale ?
— Tout juste… Prends-moi plutôt la même bière que toi. Je vais m’asseoir, je t’attends.

En ce début d’été, la température est particulièrement douce sur la grand-place de cette petite ville du nord. C’est dans le cadre bucolique des petites rues de l’ancienne cité que nos amoureux aiment à se balader lorsque survient la fin d’après-midi. Et, assez régulièrement, ils concluent leur promenade par un repas qu’ils se prennent dans une petite friterie à l’ombre des arcades. Ils grignotent.

— Mais j’y pense…
— Si nous sommes dans une histoire de refus, cela veut dire que ce soir, tu ne vas pas accepter de venir chez moi ?
— Tout à fait… Mais par contre, si tu me proposes de me ramener chez moi, et bien… Je te laisse imaginer la suite.
— Grande idée… Mais cela veut aussi dire que ce soir, je vais pouvoir me la mettre sur l’oreille.
— Pourquoi ?
— Parce ...