L'enfer de Naira Ch. 10 - Histoires de Sexe

L'enfer de Naira Ch. 10

... idées en les présentant.

- Elles étaient nulles, heureusement qu'on ne les a pas prises en compte. Avec des gens comme vous je serais ruiné depuis longtemps...

Déjà, c'est loin d'être la vérité. Océane a eu de très bonnes idées. Si aucune n'a été prise en compte, c'est que les cadres chargés du dossier en ont eu un peu avant. Mais en temps normal, cela fait que la stagiaire qui a les mêmes idées qu'un cadre avec dix ans d'expérience se voit proposer un contrat en or. Pablo Nino n'est pas idiot, il se servira d'Océane, professionnellement s'entend. Mais en second, pour l'instant, seul son corps compte. Mais chez lui, on bosse et on se fait baiser en tant qu'esclave sexuelle en même temps, l'un n'empêchant pas l'autre.

- Vos résultats d'entretiens avec vos superviseurs ne sont pas mieux. Je vois que, depuis que vous êtes ici, des dizaines de nouvelles stagiaires ont des résultats supérieurs.

Océane, qui a la peau très claire, surtout pour une brune, se retient de pleurer. Elle prie pour avoir au moins un contrat minimum.

- Je suis désolé, mademoiselle, je ne vais pas pouvoir vous proposer un poste. L'agent de sécurité va venir vous chercher. Vous allez reprendre vos affaires, vous passerez prendre votre solde, de six mille euros de salaire plus deux mille de prime. Pour la prime, c'est un geste de ma part, vous ne la méritez absolument pas.

Océane est trop choquée pour répondre. La seule chose qu'elle peut faire, c'est se mettre à pleurer.

- Ne pleure ...

... pas. Tu trouveras un emploi au salaire minimum en France. Puis tu as huit mille euros, ce n'est pas rien.

- C'est beaucoup, mais ce n'est pas suffisant, monsieur. J'ai besoin de cet emploi... vraiment besoin... pour votre mutuelle...

- Je ne suis pas l'Armée du salut. Je ne vais pas payer quelqu'un qui ne me rapporte pas d'argent, qui au contraire m'en coûte.

- S'il-vous-plait... ma mère est gravement malade... il faut beaucoup d'argent... ou une bonne mutuelle... vous êtes la seule société à en proposer une qui prend en charge sa maladie... même pour un emploi minimum...

- La mutuelle nous appartient. Même si je te prends à mi-temps, tu coûteras de l'argent par ce biais. De combien a besoin ta mère pour être soignée ?

- Cinquante mille euros pour les soins primaires, puis deux mille par mois pour le traitement à vie.

- Désolé pour ta mère, mais je ne suis pas un bon samaritain. Je fais beaucoup déjà, mais pour mes employés. Tu n'en feras pas partie. Tu peux peut-être trouver une autre entreprise qui prendra en charge ta maman, une association, il doit bien y avoir d'autres voies ?

- Non, elle n'a plus que deux semaines d'espoirs, si elle ne prends pas le traitement d'ici là... après il sera trop tard pour la soigner.

Océane fond complètement en larmes, au bord de la crise de nerfs.

- Je suis désolé, mais ma décision est prise.

- Pitié... je ferais tout...

- Tout ?

- Oui.

- Tu es hélas trop nulle. Je n'ai pas besoin de tout ce que tu peux ...