1. 54.6 Dans le noir, on voit parfois clair.


    Datte: 26/09/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... tenait déjà dans la main, il passe la porte et il la referme derrière lui. Je l’entends parcourir le petit couloir, descendre les escaliers ; ce sont des pas rapides, à la fois félins et bien appuyés, l’allure d’un grand félin mâle.
    
    La porte en bas vient de s’ouvrir et de se refermer ; le bel étalon vient de partir pour de bon. Je suis toujours allongé sur le lit, chaud et vibrant de plaisir. Dans mon ventre, une boule brûlante, souvenir de cet orgasme hyper-puissant que le bobrun m’a offert rien (ou presque) qu’en me secouant avec sa queue
    
    Je respire profondément, l’inspiration et l’expiration apportent du bonheur à mes poumons, à mon corps qui a tant besoin d’oxygène après cette chevauchée sauvage.
    
    Je sens un engourdissement monter peu à peu en moi, comme un brouillard envahissant la vallée dans un soir d’automne ; effet des endorphines libérées par l’orgasme, mes courbatures s’atténuent ; l’engourdissement monte par mes pieds, se propage à mes chevilles, à mes genoux, à mes cuisses ; très vite, bassin, torse, épaules, bras, mains, cou, nuque, front, yeux, sont atteints ; et lorsque la montée inarrêtable atteint le cœur, les poumons, et enfin le cerveau, je ressens une sensation de bonheur parfait. Et je plonge sans avoir le temps de me dire : je m’endors.
    
    « Nico, t’es là ? ».
    
    C’est la voix de maman, elle me réveille en sursaut, en tapant à la porte de la chambre.
    
    « Oui, je suis là… ».
    
    « Ça sent la cigarette dans la maison… ».
    
    Surtout ne rentre pas ...
    ... dans la chambre car en plus ça sent la baise avec un bogoss.
    
    « Un camarade du lycée est passé tout à l’heure… il a allumé sa cigarette en partant… ».
    
    « D’accord… papa ne va pas rentrer avant une heure ; on l’attend, non ? ».
    
    « Oui, oui, on l’attend, je vais venir t’aider à préparer… ».
    
    Une heure… c’est parfait ; j’ai besoin d’un peu de temps pour émerger de ce sommeil court mais profond ; et, surtout, d’une telle jouissance ; je me réveille lentement, je retrouve mes sens un à un.
    
    Le tact : je sens encore Jérém en moi, toujours en moi. Chaque contraction, de mon entrecuisse, involontaire ou pas, me rappellent son passage très remarqué.
    
    L’odorat : je sens son odeur sur moi, son deo, l’odeur de son jus de jeune mâle.
    
    Je me branle : j’ai encore envie de lui, sa queue est une drogue dure, elle crée en moi une dépendance grandissante ; j’ai tellement envie de lui que je me sens capable, si seulement il avait encore son appart, de le supplier de me baiser encore, ce soir même.
    
    Faute de quoi je me branle avant de descendre diner.
    
    Lorsque je reviens à moi, lorsque je retrouve le courage de sortir de ce lit de tous les plaisirs, je passe à la douche. Je me douche longuement, car j’ai l’impression de toujours sentir l’odeur de son jus de mec, l'odeur de sa puissance virile, l'odeur de sa bogossitude, l'odeur de son plaisir, de mon plaisir.
    
    Pendant que je me douche, je suis saisi par une très agréable sensation, une enivrante sensation : j’ai le sentiment ...