Pierre, Mon Initiateur! Ch. 06 - Histoires de Sexe

Pierre, Mon Initiateur! Ch. 06

... n'étais absolument pas d'accord pour ne voir Pierre qu'une ou deux fois par semaine! J'allais devoir ruser et être intelligent, mon père tenta un sauvetage désespéré :

- Chérie, Alain manutentionnaire?! Tu es sure de ton coup? Tu as vu son gabarit?

Mon père n'avait pas tort sur le fond, je n'etais pas un Hercule, mais ma mère avait déjà prévu sa réponse!

- Oh ça va hein! Alain n'est pas un gringalet non plus et puis ils vont le former et faire travailler un peu ses muscles lui servira toujours!

C'était sans appel, mais je tentais ma chance et le grand bluff :

- Ecoute maman c'est super, mais j'étais sur le coup d'un autre boulot bien payé. J'en saurais plus après demain... Crois pas que je faisais rien, je cherchais aussi, tu sais!

Le sexe c'est merveilleux! Que ne dit-on pas pour espérer pouvoir jouir sans frein! Ma mère accusa le coup! Bloquée par la surprise provoquée par cette nouvelle, mon père rebondit aussitôt!

- Ça c´est notre fiston! Tu penses avoir une chance? C'est quoi comme boulot? Pour quelle boite?

Pris au piège, enfermé dans mon mensonge, je brodais. Me croyaient-ils? Peut-étre... Ou pas du tout, mais ils firent semblant. Une fois les échanges terminés sur ce sujet, c'était très simple : soit j'avais trouvé miraculeusement un boulot de rêve d'ici deux jours, soit je travaillais mes muscles dans trois et je disais adieu à mes journées de plaisirs!

Le reste du repas sembla s'éterniser. Je prétextais de la fatigue et j'allais me ...

... coucher rapidement. De toute façon, j'étais réellement vanné! Comment allais-je présenter les choses à Pierre et espérer une solution de sa part? Je m'endormis envahi par des cauchemars de palettes à empiler, de cartons à déplacer et je me réveillais persuadé de n'avoir aucune chance d'échapper à ce funeste destin.

Je me préparais avec un sentiment d'urgence et je fonçais chez Pierre qui m'attendait déjà nu derrière sa porte, sa belle tige prête à me pourfendre!

À peine entré, son ardeur à me dévétir et à dévorer mes lèvres m'empécha de pouvoir lui parler avant d'être torse nu face à lui. Je tombais dans ses bras et lui racontais tout. Je me réfugiais contre sa poitrine, humant son odeur, sentant sa queue bandée contre mon ventre laisser une trainée humide d'excitation que j'aurais adorée recueillir de mes lèvres en d'autres circonstances. Tout cela réveillait presque ma queue de désirs enfouis sous mon inquiétude. Je me sentais à l'étroit dans mon slip et opressé par le dilemne que je confessais à Pierre.

Sa bouche fondit alors à nouveau sur mes lèvres, mais différente de celle qui m'avait accueillie. Une langue douce et légèrement tourbillonnante, modèle d'apaisement et de sensualité rassurante passait sur ma langue, caressait l'intérieur de mes lèvres. Oh Pierre! Doux et parfait Pierre. Premier amant et premier homme de ma vie comme je t'ai aimé à cet instant. Et comme je t'ai détesté quand ta bouche m'abandonna et que tu te mis à rire aux éclats sous mon ...