Pierre, Mon Initiateur! Ch. 06 - Histoires de Sexe

Pierre, Mon Initiateur! Ch. 06

... l'anatomie humaine lorsqu'elle est correctement utilisée, j'avais osé imaginer les pires dépravations... mais aussi les plus belles choses.

Jérôme me prenant rudement, s'enfonçant en moi inexorablement jusqu'â ce que je sente ses bourses venir caresser les miennes, puis coulissant doucement, comme un métronome infatigable. Pierre me récompensant de son sexe bandé qu'il caresserait devant moi avant de l'offrir à mes lèvres affamées.

Jérôme me prenant de plus en plus férocement, les pulsations de son cœur que j'imaginais percevoir à travers mes sphincters dont je découvrais de jour en jour la sensibilité... Sans parler de cette zone interne, alors inconnue de moi et que je ne savais pas être ma prostate, où chaque pression de la queue bien ajustée de Pierre me faisait découvrir une jouissance inexplicable et si addictive. J'imaginais Pierre dans ma bouche, lui aussi coulissant et me maîtrisant pendant que je jouissais sans aucune honte.

Et le contraire aussi... Pierre en moi, me sodomisant fièrement et amoureusement, Jérôme en mon pouvoir entre mes lèvres.

Les deux hommes faisant de moi ce qu'ils voulaient, comme ils le voulaient. Je me voyais tel un cadeau déballé pour un anniversaire merveilleux et dont on peut enfin profiter sans retenue. Je me sentais tout à la fois si libre, léger, libéré et paradoxalement tellement prisonnier de mes futures jouissances.

Je vous choque? Il ne faut pas. Un truc inexplicable s'était déverrouillé en moi. En pilotant ma moto, ...

... rien ne m'effrayait vraiment dans les événements du jour. Je me livrais et je m'abandonnais sexuellement et émotionnellement à un homme que je respectais profondément et qui me faisait vivre des choses incroyables. Pourquoi avoir peur? Parce que je devenais « un pédé », « une tapette », « une tarlouze »? Et alors! Vous voulez que je vous dise? Je m'en foutais complètement! J'assumais ma luxure, j'étais HEUREUX et surtout VIVANT.

Je me souvenais de tout ce que m'avait dit ou susurré Pierre aussi. Je me souvenais de ses sourires lorsqu'il me pressait contre lui, de ses soupirs quand il venait en moi, sur moi ou dans ma bouche. De ce sentiment étrange de maîtrise totale durant ces instants hors du temps. Les ignares parlent de passivité, de soumission comme s'il s'agissait seulement d'un rapport de force et d'une histoire de domination et de capitulation. Ils ne comprennent rien à rien. Oui j'avais décidé de me soumettre à mes pulsions, de les assumer et Pierre avait éveillé en moi un feu qui ne me rongeait pas, ne me brûlait pas, mais me réchauffait langoureusement, sensuellement.

Je ne sortais pas affaibli par cette relation naissante, je ne devenais pas esclave de pervers souhaitant m'humilier, mais un sentiment surnaturel de puissance m'illuminait.

Ne me demandez pas pourquoi je pensais autant à un autre homme alors que la veille une forme de dévotion bienheureuse envers Pierre émanait de moi. Je ne pensais pas le trahir, le tromper ou lui faire du mal en quoi que ce ...