Pierre, Mon Initiateur! Ch. 06 - Histoires de Sexe

Pierre, Mon Initiateur! Ch. 06

... soit. J'avais même l'espoir que la façon dont je me libérais de certaines entraves mentales et physiques était la meilleure manière de lui rendre hommage, de lui être totalement fidèle. Pierre m'apprenait la liberté, m'offrait des plaisirs inconnus, des orgasmes inespérés, comment aurai-je pu ne pas le respecter et me transformer en un être infâme qui ne mériterait aucune considération?

Les quelques fois où j'avais fait l'amour à une fille, je m'étais senti dix fois moins maître de moi que dans ces moments fous ou Pierre m'amenait là où il le voulait avec ma bénédiction la plus complète.

Chaque nouvelle pénétration, chaque nouvelle fellation, chaque fois que j'avais caressé, cajolé, branlé, sucé Pierre puis découvert Jérôme, j'avais souhaité vivre pleinement ces moments!

Le seul point qui m'inquiétait un peu était cette impression d'avoir surpris par inadvertance une dispute dont j'aurais été le sujet quand Pierre m'avait congédié d'un signe. De quoi ou de qui pouvaient-ils bien discuter? Je n'en avais aucune idée et c'était le seul minuscule point noir de la journée.

Je craignais d'être l'enjeu de leur débat et cela ne me plaisait pas du tout. Avant l'arrivée de Jérôme, j'étais totalement à Pierre et je n'imaginais rien d'autre que de m'abandonner encore à lui. Le petit jeu auquel nous nous étions livrés dans le jardin avec la permission et la participation de Pierre avait exacerbé quelque chose en moi et j'avais été l'acteur consentant du plaisir de Jérôme en ...

... espérant encore plus en retour de deux hommes...

Si Pierre était honnête et il représentait pour moi un vibrant symbole de l'honnêteté, il devait savoir qu'il avait été complètement impliqué dans mon partage, m'encourageant même et dirigeant ma tête de ses mains fermes vers cette délicieuse queue sur laquelle je fantasmais allègrement maintenant. Je n'avais trahi en rien mon mentor (et je n'aurai pas supporté d'avoir le sentiment de le faire).

Perdu dans ces délicieuses pensées et alors que je rentrais ma moto dans notre garage, tout juste après avoir enlevé mon casque, je crus voir le rideau du salon de mon voisin bouger, mais nulle trace ou signe apparent de lui. Pris d'un accès de panique, je me retournais d'un seul coup, mon casque déjà à la main, prêt à frapper, craignant qu'il ne se soit encore approché de moi sans que je ne l'entende, mais rien ni personne n'était là. Je calmais ma respiration et j'essayais de me rassurer en me persuadant, idiot que j'étais, que Jérôme avait fait le nécessaire avec ses collègues. Le gros porc avait bien compris ce qui lui avait été dit et il ne se risquerait pas à outrepasser les limites fixées.

En y réfléchissant bien, je me demandais aussi si ce mec avait assez de neurones pour comprendre ce qu'on lui disait. C'était un peu l'archétype du primate dont l'Évolution Naturelle aurait dû anéantir la lignée tant les faiblesses crasses qui le tenaient debout me semblaient un gouffre de bêtise et de méchanceté. Me souvenant de ce que ...