1. COLLECTION LES ROUSSES. Panne de voiture dans le centre de la France (30/32)


    Datte: 14/12/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... délires.
    
    Nos bouches et nos langues s’entremêlent, pour là encore, notre plus grand plaisir.
    
    • Paulette dis-moi, je vois que tu sais aussi y faire avec les filles, serais-tu une lesbienne refoulée ?
    
    • Non, une lesbienne tout court.
    
    Je t’ai dit qu’avec Éric, mon mari, nous avons eu Justin, j’avais 16 ans.
    
    Depuis un an, j’étais amoureuse de Ludivine, une copine de classe.
    
    Nous nous isolions pendant les récrés et rapidement nous avons été catalogués comme ce que nous étions, dans notre petite ville.
    
    Mon père l’a appris et j’ai passé un grave quart d’heure.
    
    J’aurais dû être forte et lui tenir tête, mais j’étais comme maman qui subissait jusqu’à ses coups et qui se taisait.
    
    Un jour, je venais de l’annoncer à ma mère, j’avais voulu faire taire les rumeurs et je me suis retrouvée enceinte.
    
    • Était-ce avec Éric ?
    
    • Même pas, plus grave, le père de Ludivine m’ayant littéralement violé pour avoir dévergondé sa fille.
    
    Il voulait me faire voir ce qu’était une vraie bite au lieu de la langue de sa fille.
    
    Notre village a compté deux morts, le même jour, presque au même moment.
    
    Mon père tué par maman qui cette fois s’était rebellée pour me défendre et ce gros con de père tué par Rosa, la mère de Ludivine à qui j’avais appris le viol.
    
    Toutes les deux sont en prison pour assassinat.
    
    Ici les rumeurs vont vite, nous avons même entendu qu’elles-mêmes étaient lesbiennes et avaient tué leurs maris pour se retrouver ensemble.
    
    On verra la suite ...
    ... dans les mois prochains, elles vont sortir à quelques jours près.
    
    Quant à moi, je lui ai donné le nom d’Éric.
    
    Je savais qu’il bavait pour moi.
    
    À la différence, c’est que j’ignorais son incapacité physique et la suite qui en avaient découlé.
    
    J’avais voulu assumer mon homosexualité et je me suis retrouvée à pomper un maxi de bite qui me défonce pour que mon mari ait les enfants dont il est incapable d’assumer lui-même la paternité.
    
    J’ai serré sur mon cœur plus fortement Paulette.
    
    On croit bien faire lorsque l’on prend certaines décisions et on se retrouve chaque fois confronté à d’autres problèmes.
    
    C’est pour cela que demain je vais arriver à Albi où j’ai donné rendez-vous à Magalie dans un resto proche de l’hôtel ou après avoir ramené Paulette à Villedieu-sur-Indre, je suis réparti dans l’autre sens.
    
    Un point positif, pour Magalie, la retrouver était facile, j’ai appelé la banque dans laquelle elle m’avait reçu.
    
    Pour Paulette, c’est sur mon portable, ce sera le premier contact que je crée avec lui.
    
    Il faut savoir apprendre à se servir du modernisme, très peu utile pour les sœurs de sainte Thérèse de Lisieux.
    
    Juste un point de risque entre Magalie et moi, la voiture et ses kilomètres déjà parcourus par cette vieille mécanique.
    
    Va-t-elle me refaire le coup de la panne en me précipitant de nouveau dans un monde inconnu ?
    
    Non, c’est sans le moindre problème, même avec une certaine fluidité que je me gare dans le parking de cet hôtel albigeois au ...