1. Une robe blanche...


    Datte: 14/12/2025, Catégories: Humour init, fh, vacances, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    Avant de commencer cette histoire, il serait bon de remettre les choses dans leur contexte : nous sommes au milieu des années soixante-dix, les femmes ont brûlé leur soutien-gorge quelques années plus tôt, les mini-jupes sont la norme, la pilule contraceptive est – au moins officiellement – en ventre libre, l’on a des cours d’éducation sexuelle dès le collège et c’est l’heure de la fameuse libération des mœurs. Bref, à l’époque et à en écouter certains, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, l’argent coule à flots dans toutes les poches et la France baise dans tous les coins et à couilles rabattues… Bref, c’est le bonheur absolu.
    
    Seulement, la réalité – enfin, surtout dans mon patelin – est quelque peu différente : certes, les mini-jupes sont légion, mais en matière de soutif, il n’y a guère que les filles des pays nordiques et qui font du stop ainsi que quelques Anglaises pour se livrer à ce genre de sport. Et si ceux que l’on n’appelle pas encore les médias se gavent de cette fameuse éducation sexuelle qui alimente si bien les conversations de bistrot sans n’en rien connaître, la vérité est que quasiment aucun jeune n’a jamais eu la moindre information sur le sujet… Et le peu que l’on sait, ce n’est certainement pas en cours qu’on l’a appris.
    
    Quant aux filles, c’est bien simple… Certes, elles passent leur temps à te montrer leurs gambettes, mais lorsque tu organises une boum, une soirée ou quelque chose d’approchant, tu te retrouves, comme dans la chanson ...
    ... de Renaud, avec trente blaireaux boutonneux pour deux nanas qui, en prime, sont loin d’être les plus jolies de toutes celles qui avaient été invitées.
    
    Et si d’aventure tu réussis à réunir les trois ronds – et si tu trouves un moyen de transport, ce qui là non plus n’est jamais simple – pour te rendre au bal, c’est encore une autre musique : les rares filles qui sont là n’aspirent généralement qu’à se trouver un mec qui a une bagnole et qui, quitte à se prendre occasionnellement un petit coup de tromblon sur la banquette arrière, les emmènera un peu partout pendant un certain temps.
    
    En clair, toi, mon petit père, avec ton p’tit vélo et ton air con, tu peux bien te la mettre sur l’oreille.
    
    Mais pour moi, les événements vont peut-être prendre une autre tournure… L’an dernier, mes parents m’ont emmené en vacances dans le sud où, divine surprise, j’y ai découvert que là-bas, en plus d’être légères et court vêtues – et d’oublier régulièrement leur soutif, accessoirement –, les filles du pays y sont souriantes et ne t’envoient pas bouler dès que tu leur adresses la parole. Bon, pour vérifier cette impression, il aurait sans doute fallu que j’y passe un peu plus d’une semaine, mais c’est une autre histoire.
    
    C’est pourquoi, quand on me propose d’aller passer une bonne partie de l’été en Provence chez les grands-parents d’un copain, inutile de dire que je saute sur l’occasion. En plus, là-bas, je sais qu’il y a Véronique, une cousine par alliance – la joie des remariages –, ...
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