La roulotte - Histoires de Sexe

La roulotte

... butent l’un contre l’autre. Alors il attend un peu, sans plus bouger, laissant Justine s’habituer à sa présence en elle :

— Ça va, Justine ?
— Oui, vas-y ! C’est bon !
— Je peux rester en toi ?
— Oui ! Remplis-moi ! Vas-y ! Maintenant !

Accroché aux hanches de Justine, Nicolas se retire un peu puis revient tout au fond du ventre de celle-ci. Et il recommence, encore et encore. Parfois violemment, rapidement, parfois doucement, plus lentement. Il maîtrise son assaut, attentif aux moindres réactions de Justine. Mais rien ni personne ne semble pouvoir maintenant être en mesure de stopper sa cavalcade. Longtemps, avec force, il pilonne le ventre de Justine.

À chaque poussée en elle, elle geint.

Sa plainte monte, de plus en plus bruyante, de plus en plus sauvage, incessante. Elle devient un long cri inarticulé, aux mots incohérents alors que Nicolas, au bord de l’explosion, accélère franchement, cognant violemment le bassin de sa partenaire. Soudain, il s’immobilise en elle et dans un cri rauque jouit tout au fond du ventre. Longuement. Abondamment.

Puis il s’arrête, abuté tout au fond, retrouvant peu à peu son calme, avant de se retirer doucement et de recouvrir d’une couverture le corps de son amante, abandonné, alangui et essoufflé. Longtemps, les deux spectateurs, sans voix, incrédules, restent abasourdis par le spectacle auquel ils ont assisté. Ils attendent que Justine reprenne souffle. Enfin elle retire son bandeau, semble sortir d’un long rêve, se relève, ...

... descend lentement de la table de massage, leur sourit faiblement et demande à rentrer.

*****

Le lendemain, Justine, assise sur une chaise longue sur la terrasse, voit venir Anne qui lui rapporte ses vêtements de la veille. Celle-ci lui demande illico :

— Alors, comment s’est passé votre retour ? As-tu pu dormir ? N’étais-tu pas trop lasse ?
— Oh là là ! Si tu savais…
— Allez, raconte ! Je veux savoir si ma thérapie a été efficace !
— Ah ça ! Elle a été d’une efficacité remarquable. Redoutable, même !
— Tant mieux ! Elle était faite pour ça. Vas-y, je t’écoute.
— Eh bien voilà, je vais te raconter tout :
— Et il avait raison. Il n’y a ni honte, ni mépris, ni regrets à avoir de ce qui s’est passé hier. Nicolas avait envie de toi, je le sais. Et tu lui as cédé. Ton corps avait soif de caresses, avait besoin d’être comblé. Nicolas l’a fait, plutôt bien, à mon avis. Quant à Paul, il n’était ni triste ni malheureux de ce qu’il voyait. Il me semblait même plutôt content de te voir avoir tant de plaisir, de te laisser aller aussi complètement. Mais je t’ai interrompue, continue…
— Mais dis-moi, tu avais quand même déjà pris Paul dans ta bouche ?
— Oui, je l’avais déjà sucé quelquefois, bien sûr, quand il me le demandait. Mais il était toujours propre et lavé. Et jamais je ne l’ai bu. Là aussi, il va falloir que je fasse des progrès, que j’accepte son odeur, sa semence qui gicle au fond de ma bouche et il va me falloir faire l’effort de l’avaler. Je vais m’y employer ...