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Mireille 04: Une Humiliante Lessive
Datte: 09/12/2025, Catégories: Contrôle Mental, Auteur: Lyliom, Source: Literotica
Mireille. Chapitre 4 « Une humiliante lessive » Les jours s'écoulèrent De longues journées d'angoisse et de frustration, qui succédaient à la frénésie de plaisir solitaire engendrée par le baume... Ce fut un dimanche, en fin de matinée que cette douloureuse trêve fut brutalement rompue. On sonna à la porte. Je redoutais toujours une visite de la maléfique voisine, aussi jetai-je un coup d'oeil furtif par la fenêtre proche Un frisson glacé ma remonta l'échine C'était elle Tremblante, j'évaluai longuement mes chances de faire la morte, espérant qu'elle se lasse et rentre chez elle... Mais elle sonna de plus belle. Finalement intrigué par le bruit, mon mari arriva... « Tu n'ouvres pas? » Ne sachant comment éluder, pris entre ces deux contraintes, et incapable sur le coup d'inventer une justification à mon refus, j'ouvris enfin la porte, la mort dans l'âme, une boule de peur glacée logée au creux du ventre Elle se tenait là, souriante, un panier de linge dans les bras. Elle portait une robe de chambre de grand mère, d'un rose défraîchi, et des pantoufles à carreaux marron. Ses cheveux clairsemés, aile de corbeau aux racines grises étaient dépeignés, hirsutes. L'ensemble exprimait un mépris total pour autrui... Un laisser aller si agressif qu'il m'insultait: C'était vraiment cette immonde mégère qui me revendiquait comme sa proie? Mon indignation enfla, et, au mépris du danger, rassemblant mon courage, j'allais lui dire de ...
... s'en aller, quand mon mari , qui s'était rapproché, arriva derrière moi. C'est le moment, bien sur, qu'elle choisit pour parler « Ma machine à laver est en panne, mon lapin, seriez vous assez aimable pour me laisser utiliser la votre? Je n'ai plus rien à me mettre! » Me dit elle en penchant la tête, d'une vois flûtée, faussement implorante, son sourire pervers dévoilant ses dents en or... Gênée, mais ne pouvant rien dire devant Daniel, Je lui répondis « Bien sur, entrez! » Et je lui ouvris ma porte. J'étais horrifiée et terrifiée. Daniel lui souhaita la bienvenue, innocent. Lui souriant avec l'indulgence et la condescendance qu'on adresse à une pauvre vieille voisine un peu excentrique. Intérieurement, je mourrais de peur à l'idée qu'elle lui parle de ce qui s'était passé! Et en même temps j'étais ecoeurée de le voir se comporter de manière si accueillante envers mon tourmenteur. « Suivez moi, c'est par ici » lui dis je d'une voix froide en marchant comme un robot vers la buanderie. Elle m'emboîta le pas en traînant les pieds. Daniel, réalisant alors qu'elle portait la lourde panière de linge, alors que j'étais plus jeune, me dit d'un ton de reproche: « Mais voyons, aide la, Anne, tu vois bien que ça a l'air lourd! » Je rougis sous l'affront , encaissant cette réprimande infligée par mon mari, mon soutien, face à celle qui m'avait violée!... J'etais horriblement humiliée d'être reduit à l'etat de bonniche de cette sorcière, et avec la ...