1. Le feu sous la cendre


    Datte: 08/12/2025, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Cyp-Perruche, Source: Hds

    ... Chaud. Vivant.
    
    — Alors… qu’est-ce qu’on soigne ? murmura-t-il, la bouche proche de son oreille.
    
    — Une envie. Très profonde.
    
    Il grogna. Un vrai son. Grave. Animal. Et l’embrassa.
    
    Pas un baiser. Une prise. Une fusion. Une gorgée de langue et de souffle mêlés. Il l’embrassait comme un homme qu’on prive depuis des mois.
    
    Ses mains glissèrent sous sa jupe. Il découvrit sa nudité. Ses doigts s’ouvrirent sur ses fesses nues. Et il la souleva, d’un seul mouvement.
    
    Elle enroula ses jambes autour de lui, s’agrippa à ses épaules, haletante.
    
    Il la posa sur la table. Froide. Métallique. Elle frissonna. Mais pas de peur. De manque.
    
    Il se baissa. Souleva sa cuisse. L’embrassa juste là. Juste à la pliure. Et puis plus bas.
    
    Julien s’était penché, d’abord pour la contempler. Il n’y avait rien de clinique dans son regard : seulement une dévotion haletante, presque douloureuse, face à cette femme qu’il désirait plus que le repos, plus que la paix, plus que sa propre raison.
    
    Ses doigts effleurèrent la toison humide. Et quand sa langue s’y glissa, large, tendre, vorace, elle gémit aussitôt — ce gémissement rauque et fêlé d’une femme qui n’a pas été bue depuis des mois. Il lécha avec lenteur, en cercles irréguliers, s’attardant sur son bouton gonflé, puis plongeant plus bas, s’enfonçant dans sa chaleur d’un mouvement ferme, insistant, pénétrant.
    
    Elle se cambra.
    
    — Encore… ne t’arrête pas…Continue…
    
    Il ne s’arrêta pas. Il la but. Il la suçait comme on suce une ...
    ... pulpe vivante, un fruit éclatant. Ses hanches bougeaient contre sa bouche, avec une fureur animale mêlée d’une grâce presque sacrée.
    
    Et soudain, elle le repoussa.
    
    — Maintenant. Défonce moi. Mets tout.
    
    Il se redressa. Sa verge, libérée, surgit, tendue à rompre, frémissante, luisante du désir qu’elle avait allumé. Elle la saisit. Un instant. Juste pour sentir sa force. Puis elle s’ouvrit à lui, les jambes en l’air, les bras en arrière, les yeux plantés dans les siens.
    
    Il entra d’un coup. Lent et profond. Elle haleta. Il grogna.
    
    Il l’emplissait. Vraiment. Entièrement. Il ne faisait pas que la pénétrer : il la contenait, la soulevait, la labourait d’un amour si brut qu’elle en sentit les larmes lui monter.
    
    — Plus… encore… hum…
    
    Il accéléra. Les reins tendus, les paumes agrippées à ses hanches. Elle roulait sous lui comme une mer, les seins offerts, la bouche entrouverte, les yeux noyés. Elle devenait louve, amazone, bête, et reine.
    
    Et puis… ce fut là.
    
    D’un seul coup. Une secousse dans son bas-ventre. Une tension qui se rompt. Et la déferlante. Elle jouit comme on se libère d’une cage. Une onde traversa tout son corps, depuis sa vulve inondée jusqu’à ses doigts crispés. Elle hurla — un cri rauque, ouvert, presque sauvage.
    
    Et sous l’effet de cette jouissance déchaînée, son sexe libéra une coulée soudaine, large, éclaboussante, comme si son plaisir s’était changé en source. Ses cuisses ruisselèrent. La table en vibra. Julien chancela, surpris, enivré. Et ...