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Deux copines de fac en pleine révision
Datte: 07/12/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Marcel1001, Source: Hds
C’était une grande maison aux lignes sobres, cachée derrière une haie de buis taillée au cordeau, dans la banlieue calme et bien ordonnée de Lille. Une maison de médecin, avec parquet ancien, bibliothèque en noyer, verrière donnant sur un jardin impeccable. Evy y avait grandi. Il y découvrait une autre part d’elle, plus assurée, plus libre. Les partielles à la fac approchaient. Dès le matin, dans la chambre du fond, baignée d’une lumière laiteuse, elle l’avait rejoint nue, les cheveux défaits, la peau déjà chaude. Elle n’avait pas faim de café ou de révisions, mais une faim insatiable, profonde, qu’il reconnaissait maintenant à la façon dont elle le regardait en silence. Ils firent l’amour une première fois, doucement. Puis une deuxième, plus intensément, et encore, jusqu’à perdre toute notion d’heure. Elle voulait tout de lui : son odeur, ses mains, sa présence en elle. Ravinée, disaient ses yeux fermés, son dos cambré, ses cuisses ouvertes et vibrantes. Elle le laissait aller et venir en elle. À un moment, haletante, elle attrapa son téléphone posé sur la table de chevet. Elle le filma, ce va-et-vient inlassable, ce ventre contre son bas-ventre, sa main crispée sur la cuisse. Elle filma la pénétration, le sexe qui s’enfonçait en elle, humide, vibrant. Elle voulait garder une trace, pas pour jouer, mais pour revivre plus tard ce feu qui lui ravinait les reins. Ils entendirent des rires, plus tard. Une amie d’Evy rencontrée à la fac était là aussi, avec son ...
... copain. Eux aussi s’étaient isolés. L’étage vibrait doucement, comme si la maison tout entière résonnait d’un désir diffus, contagieux, contenu sous les voilages blancs et les cadres bien alignés. Plus tard, affamés, ils descendirent pour le petit-déjeuner. Le couloir était silencieux, les volets laissaient passer des rais de lumière pâle. En passant devant la salle de bain, une porte mal fermée attira leur regard. Ruth était là. À quatre pattes sur le carrelage blanc, cambrée, offerte. Son copain la prenait par derrière, avec force, et elle gémissait, la bouche entrouverte contre le carrelage. Une main tenait son smartphone, cadré en contreplongée : on voyait distinctement le sexe qui entrait en elle, et les boucles rousses de sa toison, brillantes de plaisir. Ils restèrent un instant figés. Le souffle coupé. Ce n’était pas la gêne qui les paralysait, mais cette nudité sans masque, ce plaisir capturé à la volée, comme un tableau vivant. Elle était soumise, mais volontaire. Un abandon total, presque hypnotique. Ils échangèrent un regard. Aucun mot. Ils descendirent encore, les pieds nus sur le bois blond. Le pain était frais, le café chauffait. Tout était calme. Elle croquait dans une tartine, nue sous sa chemise d’homme, les cuisses encore rougies de frottements. Lui la regardait, repu mais jamais rassasié. Ils entendaient encore, en sourdine, l’eau de la salle de bain, et le souffle entrecoupé de sa copine désormais plus discret. Ruth et son copain descendirent ...