Clara, Aide à Domicile - 02 - Histoires de Sexe

Clara, Aide à Domicile - 02

... journal.

-- Bonjour Monsieur Bernier, vous allez bien?

Le nez plongé dans son journal. il reste silencieux.

Je suis dépitée par son comportement. il ne dédaigne même pas regarder les efforts vestimentaires que j'avais fait pour lui.

Je vois qu'il y a encore de la vaisselle sale, grommelant en me dirigeant vers l'évier, je me dis qu'il pourrait comme même laver sa vaisselle. Tout en faisant la vaisselle, je realise que je me suis encore fait un film, il n'a rien à faire de moi. Je suis complètement désespérée, même un veil homme ne s'intéresse pas à moi. Moi qui était prête à toutes les concessions possibles pour le combler. Je n'ai plus aucun espoir pour ma vie sexuelle avec tous ces échecs qui s'accumulent.

Ensuite la tête basse, je me mets à balayer la pièce, par moment je jette un petit coup d'œil pour voir s'il me regarde. À mon grand désespoir la seule chose qu'il fait, c'est de tourner les pages de son journal. Puis je lave le sol, lorsque je passe derrière lui, je me dis que c'est peut-être le moment d'établir le premier contact physique entre nous. Volontairement j'appuie légèrement mon fessier sur son dos.

-- Excusez-moi.... Monsieur Bernier.

Toujours aucune réaction de sa part.

Ma tâche terminée, je tente une autre approche, Je me mets en face de lui de l'autre côté de la table et me penche excessivement pour prendre sa tasse de café vide. Mon décolleté entrebâille, ma grosse poitrine est complètement exposée, mais encore une fois, à mon ...

... grand désespoir, il ne bouge pas d'un iota. Posant la tasse dans l'évier, je suis complètement déçue de le voir m'ignorer de la sorte, à cette instant j'ai qu'une envie rentrer chez moi pour me morfondre dans mon canapé.

D'un ton autoritaire j'entends.

-- Fait couler du café, la cafetière est vide!

Aussi fou que ça puisse paraître, d'entendre sa voix me donner un ordre, électrise tout mon corps, mon espoir revient en une fraction de seconde. Il aurait pû me demander de me mettre nue et de me rouler dans la boue de la cour, je crois que je l'aurais fait, tellement je suis à fleur de peau.

-- Oui Monsieur Bernier, je le fais tout de suite.

Je met du café et de l'eau dans la cafetière.

-- Ramène deux tasses, tu vas bien prendre un café avec moi.

Il emploie directement le tutoiement, veut-il me faire comprendre que je suis inférieure à lui ou que maintenant je suis à son service, que je suis juste sa boniche.

-- Monsieur, je voulais faire les toiles d'araignées, j'ai encore pas mal de travail à faire.

-- Moi, j'aurais fait les toiles d'araignée avant de passer la serpillière, tu vas patrasser sur le sol mouillé. Tu travailles vraiment n'importe comment!!!

Je reste sans voix, il avait carrément raison.

-- Bon si tu ne veux pas faire connaissance, je ne vais pas t'obliger.

J'attrape deux tasses, les pose sur la table et m'assois sur le banc en face de lui. Je suis toute tremblante et muette comme une carpe. Les secondes qui s'écoulent me paraissent ...