COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. Les filles d’Olaf (10/10) - Histoires de Sexe

COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. Les filles d’Olaf (10/10)

... masochisme, Rodolf aura beau faire, j’accepte de jouer le rôle de son gentil toutou, mais dans la mesure des pépettes que cela me rapporte.

Par deux fois alors que les gens s’écartent pour nous laisser passer, un verre de champagne en main servie par des hommes et femmes en uniforme comme en 1939, mais semblant plus à la mode actuelle.

Par deux fois mon genou gauche se prend dans ma robe me faisant chuter.

La deuxième j’entends un craquement, ça me vaut un coup de cravache, le deuxième légèrement plus marqué que le premier.

Solène s’en sort mieux, la fente qui nous permet d’évoluer ne se refermant pas comme à moi ça m’est arrivée.

Une estrade, la copie de Marlène Dietrich finissant sa chanson nous croise alors que je me vois contrainte de monter pour mieux dominer ce qui doit être des invités.

Un craquement, je monte laissant derrière moi, le peu de tissu qui me recouvrait me laissant seule avec ma nudité.

Je montre à qui veut la voir, ma chatte et mes colombes inversées.

• Bonsoir à tous !

Heil Hitler !

• Heil Hitler !

Ça fait froid dans le dos même si je suis loin d’avoir connu la guerre, les seules choses que je connais de cette période ce sont les films et ce que m’en a dit ma grand-mère Olive.

Oui, je sais, qui a eu l’idée aussi saugrenue d’appeler sa fille Olive.

Elle me disait qu’elle en avait souffert petite fille, on l’a surnormal « le noyau » ou « Olive verte. »

Heureusement qu’elle était blanche de peau, ils l’auraient ...

... appelée « Olive noire. »

Mamy Olive était une sainte femme, non pas qu’elle avait été au couvent, mais de ma vie et de celle de maman présentement gardant mes enfants à Chaudenay, j’ai eu l’impression que c’était une femme transparente.

À part papy, mon père, jamais au grand jamais, je n’ai eu le moindre soupçon de la moindre déviance.

Alors pourquoi qui résistait au début, un jour je me suis réveillée avec le feu au cul ?

Même à sa mort, je parle de mamy Olive, moment de vérité de bon nombre de nous.

Pour commencer respectueux, les sous-entendus sur, qui sa fidélité ou qui sa jeunesse tumultueuse, ou autres débordements sort des bouches pour cracher le venin souvent profondément enfoui dans le cœur des gens.

Prenez mon cas, j’ai failli mourir embrochée comme un vulgaire cochon de lait dans les sous-sols des ruines de l'abbaye Sainte-Marguerite.

J’ai été sauvée grâce à Marc le novice et à Claude le remplaçant de Fred mon premier amant.

Embrochée et dégagé en une fraction de seconde me laissant cette cicatrice que certains doivent voir depuis que je suis nue.

Si j’avais été tué, ces amis, non, ces faux-amis diraient de moi.

« Vous saviez que la mère de famille, inspecteur de Police judiciaire, faisait la pute pour son seigneur et maître le dieu Olaf ! »

« Eh oui, peu de gens le savent, profitant d’une mission d’infiltration, elle a rejoint les filles d’Olaf et vend son cul pour s’assurer une bonne retraite et un avenir pour ses enfants.

Sa ...