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La duchesse de Fougeroles
Datte: 29/11/2025, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: descollages, Source: Hds
... réponse. Puis, les phalanges de sa maîtresse vinrent très vite au même endroit pour prêter assistance à sa délicieuse masturbation, dont elle avait le secret depuis son adolescence. À cet instant précis, les deux amantes comprirent que les sentiments enfouis depuis si longtemps s’étaient révélés cette nuit même. Manon voulut sentir la toison de sa maîtresse contre la sienne. Aussi, Les pétales rosés s’accouplèrent par des mouvements de bassin sensuels et délicats, dans un état de grâce perpétuel. De son côté, Violaine de Fougeroles dût se rendre à l’évidence. Elles étaient bel et bien train de faire l’amour. Le vrai. L’unique. L’inconditionnel. Ce sentiment rare et puissant qui ne pouvait être vécu que dans un partage charnel sans condition. Tellement loin des clichés de sexualité débridée au château de Versailles. Une fois de plus, quelqu’un était de trop dans ce lit pourtant immense. Le ronfleur difficile à déplacer fut au bout de quelques minutes mis à la porte. Le somnambule à moitié endormi avait quitté la pièce en grommelant comme un ours privé de son sommeil réparateur. Enfin libres, elles remirent un peu d’ordre dans la chambre, puis arrangèrent les draps imprégnés de tâches aux effluves suspectes. Une fois la couverture blanche en peau de mouton disposée, les deux amoureuses se laissèrent tomber tout en s’embrassant. La duchesse suçait avec violence le bout des mamelles de la bonne qui criait lorsque les dents trop voraces torturaient les tétines ...
... marron. — Doucement ma belle, tu vas finir par me les abîmer ! Dit Manon, dont le tutoiement soudain ne surprit même pas sa maîtresse. Cependant, il aurait été plus convenable d’user du vouvoiement étant donné la différence d’âge notable. En effet, Violaine aurait pu être sa mère. Quarante printemps cette année tout de même. Tandis que Manon allait fêter ses dix-neuf ans au mois d’avril prochain. Mais la plus fougueuse des deux avait dû cacher son jeu durant tellement d’années qu’elle se sentit libérée, comme la reine des neiges, ce soir-là. Épuisée par tant de mensonges, elle en venait même parfois à en perdre l’appétit. Il y a quelques années déjà, on dut faire appel à une guérisseuse à plusieurs reprises pour soigner ses problèmes intimes. Allez savoir ce qui se passait dans la petite cabane en toit de chaume, complètement isolée du domaine. La veille dame toute voûtée connaissait les secrets de son âme, aidée par des osselets dont les symboles puissants ne parlaient qu’aux initiés. Lorsque la guérison fut terminée, la voyante au nez crochu lui tendit un objet étrange fait de lanières en cuir avec un phallus en bois cèdre solidement fixé par des clous argentés. — Lorsque tu la rencontreras, sers-toi de cet olisbos ! Et vous serez liées à jamais ! Avait prédit la sorcière, l’œil brillant de malice. "Ces seins seront laiteux et lourds comme deux poires tombées d’un arbre au mois de septembre". Cette pensée fugace revint dans l’esprit de la duchesse, ...