1. L'Orage Qui Nous Dévore


    Datte: 22/11/2025, Catégories: Epouses Aimantes, Auteur: MemoirsIntimes, Source: Literotica

    ... deux, et Gabriel, à peine remis, s'est penché pour mordre son épaule, rajoutant une couche à ce bordel de sensations.
    
    On l'a baisée comme ça un moment, un rythme désordonné, chacun cherchant son bout de plaisir dans cette mêlée. Elle gémissait sans arrêt, des sons qui montaient et descendaient, et moi, je sentais tout -- la chaleur de sa peau, la sueur qui collait nos corps, l'odeur de sexe et de bois brûlé qui remplissait l'air. Étienne a accéléré, ses coups plus profonds, et elle a joui encore, une vague qui l'a laissée pantelante, les larmes aux yeux. Lui, il a suivi juste après, un râle sourd, ses mains serrant ses hanches comme s'il voulait la marquer.
    
    Et puis, elle m'a regardé, les yeux crevés de fatigue mais encore allumés, et elle a marmonné un truc, genre : « Finis-moi, Marc, vas-y. » J'ai repris ma place, mes mains glissant sous son cul pour la caler un peu, maladroit au début, et puis j'y suis allé -- doucement d'abord, presque hésitant, avant de cogner plus fort, jusqu'à ce que ça pète dans ma tête. Elle a gueulé une dernière fois, un cri qui m'a secoué, son corps tremblant sous moi comme si elle allait se casser en deux. Moi, j'ai tout lâché, un grognement dégueulasse qui m'a laissé vidé, crevé, et on s'est vautrés là, tous les deux, trempés de sueur et de flotte, à bout de souffle pendant que le feu crachotait ses dernières flammes.
    
    Après, y'a eu ce calme, pas pesant, juste... posé, tu vois. Gabriel s'est affalé contre le mur, un sourire débile collé ...
    ... à la tronche, et Étienne s'est laissé tomber sur le dos, les yeux dans le vide, genre il matait des trucs qu'on voyait pas. Marie, elle, s'est collée à moi, sa tête écrasée sur mon torse, et j'ai passé un bras autour d'elle, mes doigts fourrés dans ses cheveux encore pleins d'eau. On ouvrait pas la gueule, rien à dire. L'orage dehors s'éloignait, le boucan plus mou, et la chaleur du chalet nous tombait dessus, épaisse, presque trop.
    
    Je sais pas combien de temps on a traîné comme ça, à écouter nos souffles qui mollissaient. J'avais tout un bordel d'images qui me trottaient dans le crâne -- ses râles, leurs paluches sur elle, la façon dont elle s'était lâchée, à fond, sans se poser de questions. Ça me foutait un truc bizarre, un mélange de nœuds dans le bide et d'un machin que je captais pas vraiment. Elle a levé les yeux vers moi, un sourire en coin, fatigué mais doux, et elle a murmuré : « T'es pas fâché, hein? » J'ai secoué la tête, un rire rauque m'a échappé, un peu con sur les bords, et j'ai rien dit de plus.
    
    Le lendemain, on s'est rhabillés, nos fringues à moitié sèches qui collaient encore à la peau. Étienne et Gabriel ont filé les premiers, un vague signe de la main, comme si tout ça, c'était juste une nuit paumée dans la montagne, rien de plus. Marie et moi, on a repris le sentier, la boue qui glissait sous nos pompes, le ciel gris mais calme au-dessus. On causait pas des masses, juste des petits mots par-ci par-là, mais sa main dans la mienne, elle serrait plus ...
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