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L'Orage Qui Nous Dévore
Datte: 22/11/2025, Catégories: Epouses Aimantes, Auteur: MemoirsIntimes, Source: Literotica
Première partie La pluie nous a tabassés sans pitié, un rideau d'eau froide qui s'est déversé sur nous comme si le ciel voulait nous noyer. Marie et moi, on crapahutait sur ce sentier de montagne depuis des heures, sac au dos, le souffle court, quand l'orage a éclaté. Pas un petit crachin de rien du tout, non, un vrai déluge, avec des éclairs qui zébraient le noir et un tonnerre qui faisait vibrer la terre sous nos godasses. Elle riait encore au début, ma Marie, son bonnet rouge trempé pendant sur son front, mais là, elle claquait des dents, et moi, je sentais mes doigts s'engourdir, prisonniers de mes gants détrempés. On a couru, à moitié aveuglés par la flotte, jusqu'à ce chalet d'alpage qui a surgi dans la brume comme un mirage. J'ai poussé la porte d'un coup d'épaule, le bois a gémi, et on s'est engouffrés dans une pénombre qui puait le pin mouillé et la résine. Mes yeux ont mis une seconde à s'habituer, et puis je les ai vus : deux types près de l'âtre, en train de trifouiller un feu qui venait juste de prendre. « Entrez, bordel, vous êtes trempés! » a lancé le plus baraqué, un gaillard aux épaules larges et aux cheveux bruns plaqués par l'eau. « Gabriel », qu'il s'est présenté, avec un sourire en coin. L'autre, plus sec, la gueule taillée à coups de hache, a relevé la tête : « Étienne. » Leurs fringues dégoulinaient sur le plancher, et ils avaient déjà commencé à se désaper, leurs chemises ouvertes laissant voir des torses luisants, marqués par le froid. Marie ...
... s'est collée à moi, tremblante comme une feuille, ses lèvres presque bleues sous la lumière vacillante du feu. « Faut qu'on se réchauffe », j'ai grogné, plus pour me convaincre moi-même que pour elle, en virant ma veste qui pesait dix kilos. Étienne a ricané, un son rauque qui m'a chatouillé les nerfs : « Vos nippes, là, ça sert à rien de les garder. Faut tout balancer près des flammes. » Il a ôté son froc sans se poser de questions, suivi par Gabriel, qui a laissé tomber son pantalon en tas dégoulinant. Leurs corps fumaient presque sous la chaleur, et moi, je sais pas pourquoi, j'ai senti un truc monter dans ma gorge -- pas juste le froid qui me mordait, mais autre chose, un frisson qui avait rien à voir avec la tempête dehors. « Marie, vas-y toi aussi », j'ai lâché, la voix enrouée, en déboutonnant ma chemise. Elle m'a fixé, ses yeux verts écarquillés, comme si je venais de lui demander de se jeter dans le vide. « Marc... sérieux? » elle a murmuré, ses doigts crispés sur son pull. J'ai hoché la tête, un peu gêné, mais pas tant que ça, et elle a fini par céder. Lentement, presque à contrecœur, elle a laissé glisser son pull, puis son jean, et sa peau est apparue, blanche, douce, presque irréelle sous les flammes qui dansaient. Ses sous-vêtements trempés collaient à elle, soulignant chaque courbe, et j'ai vu Gabriel la mater, un éclat sombre dans les yeux, pendant qu'Étienne laissait traîner un sourire de prédateur. Marie l'a senti, ça l'a secouée -- ses joues ont viré au ...