1. Dans ses yeux


    Datte: 25/09/2019, Catégories: fh, gros(ses), amour, Oral pénétratio, attache, fantastiqu, amourdram, Auteur: Mériade, Source: Revebebe

    ... mon éditeur, il trouvait que c’était plus accrocheur.
    — Ça ne plaide pas en votre faveur pour me prouver quoi que ce soit… qu’arrive-t-il à Sophia après la correction dans l’étable ?
    
    Éric sourit.
    
    — Elle rejoint Ernest à Paris, en bus. Elle ne sait pas où aller.
    
    La mine impassible, Cassie se saisit de son livre et sauta quelques passages après son marque-page. Elle lut quelques secondes, puis leva les yeux vers Éric. Il la dévisagea intensément. Ça commençait à devenir difficile de résister à son charme… Cassie se mordit la lèvre.
    
    — Et ensuite ? souffla-t-elle.
    — Il la recueille quelques jours chez lui. Une drôle de relation finit par naître entre eux… Sophia succombe à ses charmes le vendredi soir, après le dîner chez les Tellier.
    
    Cassie ne releva pas, mais continua à sauter les pages, lisant quelques bribes de mots de temps à autre. La jeune femme se racla la gorge.
    
    — Et après ? Vous avez sûrement lu le livre, objecta-t-elle doucement. Ça ne prouve toujours pas que vous en soyez l’auteur…
    
    Éric sembla hésiter. Il jeta un rapide coup d’œil sur la serveuse, à quelques mètres d’eux, qui masquait difficilement sa dévorante curiosité pour leur conversation.
    
    — Venez, murmura-t-il en entraînant Cassie par le coude, dans un curieux mélange de délicatesse et de fermeté.
    
    La jeune femme le suivit docilement. Elle se sentait légère, un peu groggy, et observa le dos puissant qui la précédait. Les plis de ses muscles étaient apparents sous la fine chemise bleu ...
    ... clair… jusqu’ici elle n’avait pas remarqué la force de cet homme. Ça n’arrangea pas son état.
    
    Ils traversèrent quelques wagons de cette manière. Cassie ignorait bien ce qui pouvait la pousser à se mouvoir comme dans un rêve, sans rien demander, sans rien exiger. Son repère visuel était la chemise claire, son repère olfactif les fragrances épicées de l’eau de toilette masculine, son repère émotionnel la chaleur de la main qui tenait toujours son coude. Ce dernier était le plus puissant, c’était lui qui sans doute la guidait parmi tous ces gens. Assurément, la promesse que la chaleur se répande dans tout le reste de son corps jusqu’à sa plus profonde intimité, concentrait toute la volonté de Cassie en un seul point dense et incontrôlable, au plus près de son flux nerveux qui la menait à poser un pied devant l’autre.
    
    La rupture fut abrupte lorsqu’Éric finit par la plaquer contre la paroi du dernier wagon, pratiquement désert. Cassie sortit de sa rêverie sensuelle, le cœur battant comme un fou jusque dans sa gorge.
    
    — Qu’est-ce que…
    
    Les mots moururent sur ses lèvres quand elle croisa le regard mordoré, un peu sauvage, d’Éric ; il approcha son visage du sien jusqu’à ce qu’ils respirent le même souffle.
    
    — Écoute-moi bien Cassie, haleta-t-il gravement en mélangeant son haleine à la sienne, voici la dernière preuve que je vais te donner. Libre à toi ensuite de partir et de ne pas te retourner, si tu ne me crois pas. Après le dîner chez les Tellier, Sophia est repartie ...
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