1. Dans ses yeux


    Datte: 25/09/2019, Catégories: fh, gros(ses), amour, Oral pénétratio, attache, fantastiqu, amourdram, Auteur: Mériade, Source: Revebebe

    ... paire de menottes ou d’autres choses exotiques.
    
    Éric poussa un lourd soupir, puis rouvrit tout à fait les yeux pour contempler Cassie. Les cheveux noués sur le dessus de sa tête, la peau brillant d’humidité et les seins flottant dans la mousse, il la trouvait irrésistible. Elle le dévisagea sans gêne.
    
    — Je peux faire sans, répondit-il, soutenant son regard.
    — Je vois.
    — Et toi ?
    — Aussi.
    — Mais tu préfères… ?
    — Je n’en sais absolument rien. Je n’ai pas pratiqué ce genre de… choses. J’ai juste… lu des livres. Un tas de livres.
    — Je vois… une novice, somme toute.
    — Si on veut, oui.
    — Tu voudrais que je sois ton initiateur ?
    
    Cassie détourna les yeux.
    
    — Je ne sais pas, se borna-t-elle à répondre. Tu comptes revenir ?
    
    Éric parut stupéfait.
    
    — Évidemment… enfin, si tu le veux bien !
    — Pourquoi ?
    
    Les yeux bruns d’Éric s’écarquillèrent davantage.
    
    — Comment ça, pourquoi ? Tu ne vois pas ce qui se passe entre nous ?
    — Bien sûr que si, mais…
    — Pourquoi ces réticences ? Que me caches-tu ?
    — Ce que je te cache ? rétorqua-t-elle en plantant ses yeux dans les siens. Tu ne manques pas d’air, non ? Sur ta page officielle, il est dit que tu es marié.
    
    Éric garda soudain le silence. Cependant, il ne baissa pas les yeux.
    
    — Ah… fit-il enfin.
    — Oui… ah.
    — Tu as cherché…
    — Ben oui, bien sûr.
    — Tu n’avais pas confiance ?
    — Je ne te connais pas.
    
    Court silence.
    
    — Après ce que nous avons vécu, je trouve qu’on se connaît bien, maintenant, argua ...
    ... Éric.
    — Oui, bon, soit. Voudras-tu revenir, donc ?
    — Je t’ai déjà répondu à ce sujet.
    — Je crois que je t’aime.
    
    Éric se racla la gorge, puis sembla s’absorber dans la contemplation de la mousse qui s’évanouissait en frémissant dans l’eau du bain. Lorsqu’il regarda à nouveau Cassie, qui attendait, le cœur au bord des lèvres, son visage était grave, mais serin.
    
    — Je crois que je t’aime aussi, dit-il simplement, l’air ému. C’est complètement fou. Je ne te connaissais pas hier matin, lorsque je me suis levé. Et désormais… je ne peux plus imaginer vivre sans toi.
    — Pareil… qu’est-ce qu’on va faire ? Tu vas divorcer ?
    
    Pour la première fois, un embarras manifeste vint gâcher les beaux traits de son amant.
    
    C’est avec toute la peine du monde qu’il laissa échapper :
    
    — Je ne peux pas.
    — Pourquoi ?
    — J’ai promis.
    
    Cassie fronça les sourcils.
    
    — À qui ? insista-t-elle.
    — Mes enfants… ils sont encore petits, tu sais.
    
    Cassie sentit une grosse boule indigeste se former dans sa gorge. Les yeux piquant de larmes, elle jeta sèchement :
    
    — Alors, pourquoi m’avoir draguée dans ce train ?
    — Cassie… je ne t’ai pas draguée…
    — Bien sûr que si.
    — Non, j’ai parlé avec toi, nuance. Puis… il s’est passé quelque chose… je ne sais pas.
    
    Cassie saisit fermement les bords de la baignoire, se leva et sortit du bain, animée d’une rage comme elle en avait rarement ressentie.
    
    — Cassie… protesta Éric, les yeux tristes. Je t’en prie…
    — Tu aimes ta femme ? réussit à articuler Cassie ...
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