1. Dans ses yeux


    Datte: 25/09/2019, Catégories: fh, gros(ses), amour, Oral pénétratio, attache, fantastiqu, amourdram, Auteur: Mériade, Source: Revebebe

    ... détail de sa personne se gravait dans sa mémoire, au fur et à mesure que ses yeux se posaient sur sa petite barbe de quelques jours, le revers de sa veste dont un bord était mal plié, le fouillis de poils qui débordait de l’encolure en V de son pull bleu marine, le gonflé appétissant de son entrejambe, perceptible à travers le pantalon de toile beige, ses mains, qu’elle savait douces et précises lorsque ses doigts effleuraient sa peau… enfin son regard erra vers le haut du visage et rencontra celui d’Éric, intense, plein de promesses mêlées d’espoir ; et finit par tomber sur la ligne souriante de ses lèvres à l’ourlé si doux.
    
    La jeune femme aurait pu lui demander ce qu’il fichait là et comment il l’avait trouvée. Finalement ces explications s’avéreraient tellement dérisoires face au déferlement d’émotions qui l’envahissait… La cale était percée, l’eau s’insinuait de tous côtés… à nouveau elle devenait ce frêle esquif, tremblant dans la houle du désir, dont Éric semblait le seul commandant à bord.
    
    Inutile de décrire l’infime son que produisent les bruissements d’étoffes lorsque les vêtements tombent à terre, ou les bouches lorsqu’elles se cherchent en d’enfiévrés baisers de sel. Inutile d’évoquer ces incontrôlables mouvements de pudeur au moment où les doigts glissent tels des rubans de feu jusqu’aux plus chaudes intimités lourdes de plénitude… puis plus bas, humides des sucs irrépressibles de l’envie, quand les corps deviennent juste le véhicule absolu dont se sert ...
    ... la passion pour s’épanouir.
    
    Et lorsque ces réflexes avortés d’une maigre résistance s’évanouissent dans le tourment des flammes, ne reste plus que le vacarme de l’âme au plein rugissement de son plaisir.
    
    Inutile, oui, car la puissance de l’instant se perd toujours au creux d’une étreinte muette, une étreinte aussi vieille que le monde.
    
    — Je suis assez surprise, murmura Cassie en soufflant sur un minuscule nuage de mousse, qui se perdit sur l’abondance de sa poitrine.
    
    À l’autre bout de la longue baignoire blanche, Éric riva ses yeux aux siens, souriant, détendu.
    
    — De quoi ?
    — De ce qui vient de se passer entre nous…
    
    Éric sembla songeur. Sous la surface, ses pieds frôlèrent l’intérieur des cuisses de Cassie, la faisant frémir.
    
    — Développe… l’encouragea-t-il.
    — Je ne sais pas comment dire… c’est compliqué.
    — Alors, dis-le simplement, suggéra l’homme de sa belle voix grave, amusée.
    — Pourquoi moi ?
    — Tu es magnifique.
    — Même si c’était le cas, des femmes magnifiques, tu dois en croiser des tonnes.
    — Non, pas du tout. J’aime ton corps… tu es merveilleuse.
    
    Cassie rosit de plaisir. Coquine, elle glissa ses mains dans l’eau chaude et caressa les genoux ronds, pileux, sensibles. Éric parut apprécier… surtout lorsque ses ongles remontèrent les muscles de ses cuisses, pour aller se perdre tout près de sa sensible paire de couilles.
    
    — D’autres étonnements ? murmura Éric, les yeux mi-clos.
    — Hum… quelques-uns…
    — Comme ?
    — Pas l’ombre d’un fouet, d’une ...
«12...101112...34»