1. Il jouait Beethoven


    Datte: 24/09/2019, Catégories: f, ff, fffh, fbi, hplusag, jeunes, bizarre, collection, amour, fsoumise, fdomine, ffontaine, pied, Masturbation massage, fdanus, jouet, attache, BDSM / Fétichisme poésie, nostalgie, amourpass, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... dangereusement son instrument. De nouveau, à la fin du second mouvement, je suis partie dans des sommets de voluptés desquels il est difficile de redescendre.
    
    Heureusement, il ne m’a rien imposé pour le presto agitato, troisième et dernier mouvement. Je me contentais d’écouter en me caressant doucement le ventre et les seins afin d’apaiser la brûlure vive qui continuait à me dévorer le minou. Je suis redescendue sur terre, mais lentement, très lentement, comme une feuille morte tournoie dans le vent avant de se décider à toucher le sol. En me demandant si je n’étais pas en train de vivre un rêve, j’éprouvais un sentiment d’exquise béatitude, comme portée dans les airs par la musique de Beethoven, qui seule possède cette sensualité… Curieusement, j’avais l’impression qu’on nous observait : peut-être le maître disparu depuis près de deux cents ans était-il en train de se retourner dans sa tombe à cause des obscénités blasphématoires que nous infligions à son œuvre. Peut-être aussi qu’il me regardait en bandant, du haut de son éternité.
    
    Quand Pierre a joué la dernière note de la sonate, il s’est levé sans dire un mot, m’a attrapée par les chevilles afin de me faire glisser sur son piano jusqu’à ce que mon derrière humide atteigne le rebord, puis il a fiévreusement défait sa ceinture et baissé pantalon et caleçon. Son gland luisait sous la Lune. Il m’a fait signe de me taire, afin de ne pas briser la magie. Il a empoigné mes fesses, un globe dans chaque main, fermement. ...
    ... J’ai fermé les yeux pour accueillir son hommage viril… Il jouait de mon corps comme d’un piano, à petits coups de reins très précis qui visaient les zones sensibles de mon vagin, dont il est ensuite sorti pour me sodomiser, pour noyer ma cavité rectale de sa semence. J’avais encore l’impression de voler. C’était il y a trois ans. Cette nuit-là vit toujours en moi. J’avais vingt-deux ans et j’ignorais à quel point les hommes peuvent brûler le cœur d’une jeune ingénue comme je l’étais à cette époque.
    
    Je regarde la Lune gibbeuse par la fenêtre. La jolie Magali me sort de ma rêverie solitaire en remplissant ma flûte vide.
    
    — Tu songes à lui, sans doute, me dit-elle ? C’est vrai qu’il était un amant extraordinaire. Nous avons tant de souvenirs…
    
    Je la regarde dans les yeux. Dans la chronologie des maîtresses, je crois qu’elle m’a précédée de quelques mois. Assurément, elle est très belle, et aussi très sûre de son charme, de sorte que je me demande bien pourquoi il s’est séparé d’elle si vite. Mais il dévorait la vie, chaque jour avide de découvertes, dans tous les domaines, en particulier celui de la relation avec les femmes. S’il était bourré de qualités, la fidélité n’en faisait certes pas partie…
    
    — Il était à la fois caressant et sauvage, reprend-elle. Il avait une façon bien à lui de se jeter par surprise sur nous, ses compagnes, en se dispensant de s’assurer de notre consentement, ce qui aurait pu passer pour un viol si nous n’avions pas la possibilité à tout moment ...
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