Au restaurant des cheminots
Datte: 22/09/2019,
Catégories:
caférestau,
amour,
69,
fsodo,
amourcach,
Auteur: Bertrand d, Source: Revebebe
... en ménage. Disons que nous nous entendons à merveille sur le plan sexuel et profitons-en le plus souvent possible.
Elle s’est levée, habillée, m’a adressé un signe de la main puis est sortie. Pas de baiser langoureux, nous venions simplement de prendre un moment de plaisir. Pas de rendez-vous, nous ne connaissons pas le service qui nous sera attribué.
Au restaurant, nous conservons une attitude normale. Simplement, lorsque je suis libre, je dis aux collègues à table lorsque Claire passe à proximité « Vivement demain, je suis de repos ». D’un signe de tête, lorsqu’elle est assez loin, elle me répond oui ou non, sans me regarder.
Pendant plusieurs semaines nous nous sommes retrouvés. À chaque rencontre, c’était de formidables étreintes. Nos corps étaient faits l’un pour l’autre, mais pas nos sentiments.
Un soir alors que nous sommes proches du plaisir, elle se dégage, se retourne, saisit mon sexe et le dirige vers un endroit inhabituel. Je la regarde surpris, elle m’avait demandé de ne pas la prendre par là. Elle opine de la tête, me dit : « Vas-y doucement ».
Je lui obéis, ai eu un peu de difficulté, mais rapidement m’enfonce dans un boyau tout neuf. Je n’ai jamais pratiqué ce genre d’exercice, mais je le trouve merveilleux.
À la fin de notre union, elle dit :
— C’est un cadeau. Pour te remercier de tout le plaisir que tu me donnes, et tu seras toujours le seul à en profiter.
— Je ne sais comment te remercier de ce cadeau.
— Normalement, nous nous ...
... séparerons un jour. Plus tard, si par bonheur nous nous retrouvons, jure-moi que tu me feras l’amour comme aujourd’hui.
— Je te le jure.
Pendant une longue période nous avons continué nos rencontres, toujours avec autant de plaisir.
Un jour arrivant pour déjeuner, je perçois une atmosphère étrange. Le gars sur lequel elle avait déversé l’assiette de soupe, est debout sur une chaise.
— Oui, notre sainte vierge Claire est une pute comme les autres. Je l’ai surprise dans la rue alors qu’elle se rajustait. Je lui ai crié que demain tout le restaurant serait au courant.
Atterré, je me planque dans un coin. Quand elle va entrer, ça lui sera atroce. Je me glisse dans la cuisine, pour la prévenir. Mais elle n’y est pas. Le cuisinier me glisse un morceau de papier dans la main et me fait signe de partir.
À cause de moi elle va avoir des ennuis.
Je reviens dans ma chambre afin de lire ce message.
J’ai tout perdu. Une maîtresse extraordinaire et surtout une amie formidable. Nous nous étions dit que nous ne nous aimions pas. Mais maintenant elle me manque terriblement et je crois que c’est plus que de l’attirance sexuelle et de l’amitié. Je crois tout simplement que je l’aimais bien.
J’ai changé de restaurant comme elle me le conseillait. Au nouveau restaurant, un cheminot partant en promotion, libérait une chambre dans l’établissement. J’ai demandé si je pouvais l’occuper. J’ai quitté la chambre chez le retraité.
J’étais installé, tranquille jusqu’à maintenant, ...