1. Au restaurant des cheminots


    Datte: 22/09/2019, Catégories: caférestau, amour, 69, fsodo, amourcach, Auteur: Bertrand d, Source: Revebebe

    ... renseigner, le conseiller. Pour les restaurants, il y en avait deux, qui avaient pour principale clientèle les cheminots. Ils ouvraient très tôt et fermaient tard. Pour l’accueil et la nourriture, ils se valaient. Quant au logement, des cheminots et les retraités dont les enfants étaient partis proposaient des chambres meublées.
    
    À midi, il va déjeuner avec les collègues. La nourriture est bonne, l’endroit sympathique, il décide de s’établir ici. Sur un tableau, des affichettes proposent des logements.
    
    Une semaine après, il s’installait chez un couple, le mari cheminot retraité. Sa chambre est indépendante. Elle avait été aménagée par le propriétaire qui faisait les trois-huit afin qu’il puisse se reposer tranquille et ne pas déranger lors des prises ou retour de service.
    
    L’ambiance au restaurant est très sympathique. Les serveuses connaissent tous les clients. Elles ont, elles aussi, des horaires décalés, ne sont plus très jeunes, mais expérimentées. Toutefois, il y en a une assez jolie, qui n’a guère plus de la trentaine. Claire est souriante, mais aucun homme n’ose se permettre un geste déplacé.
    
    Adrien apprécie ce genre d’établissement. On peut y venir entre six heures du matin et minuit. Et surtout manger à toute heure, il y a toujours un repas disponible ou un casse-croûte prêt à emporter.
    
    Bien qu’elle ait une dizaine d’années de plus que lui, Il admire Claire. Bien proportionnée, une poitrine qui semble ferme et un cul à faire rêver.
    
    En dehors des ...
    ... heures normales, les clients mangent seul et souvent c’est elle qui sert, ses collègues prenant un peu de repos.
    
    Un après-midi, elle vient lui présenter le menu. Elle s’assied en face de lui, attendant qu’il ait fait son choix.
    
    — C’est agréable de pouvoir manger n’importe quand, on est tranquille et on profite d’une compagnie agréable, lui dit Adrien.
    — On n’a pas toujours le temps, ou l’envie de rester en tête à tête avec certains clients.
    — Aujourd’hui vous avez le temps et surtout l’envie de me tenir compagnie. Je suis un privilégié.
    — Vous êtes jeune, sympathique, et pas mal foutu.
    — Et il n’y en a jamais qui ont tenté d’en profiter ?
    — Si. Un jour, l’un d’eux avait fait le pari, qu’il me toucherait les fesses quand je servirais, pendant le déjeuner, dans la salle comble. Il l’a fait. Je servais la soupe. J’ai saisi l’assiette de bouillon chaud que j’avais en main et lui ai retourné sur la tête. Ses copains qui attendaient pour connaître ma réaction, ont éclaté de rire, et depuis plus personne n’a jamais plus essayé.
    — Vous avez des réflexes rapides et je n’essaierai pas.
    — Parfois, ce ne serait pas désagréable de se le laisser faire, mais il en serait fini de ma réputation et peut-être de mon emploi.
    
    Là-dessus, elle part chercher mon dessert. Je décide de tenter ma chance, nous sommes seuls et ne serais pas la risée de la salle.
    
    À son retour, je fais le geste interdit, me préparant à recevoir le flan sur la tête. Mais aucune réaction. Elle se retourne et me ...
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