1. L'amnésique (adoucit les mœurs)


    Datte: 21/09/2019, Catégories: f, fh, ff, fbi, frousses, voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme Masturbation Oral pénétratio, attache, fouetfesse, délire, Humour policier, aventure, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... été tapé à la machine, et le papier n’est pas de première jeunesse.
    
    En face des ascenseurs, il y a un bureau où une ravissante hôtesse chargée de renseigner les visiteurs me lance un sourire responsable à lui seul de la moitié du réchauffement climatique.
    
    — Veuillez m’excuser, Mademoiselle ; il doit bien y avoir un service copies, dans cet immeuble ?
    — Oui, bien sûr… Au dix-septième étage.
    
    Tiens, c’est curieux, le dix-septième étage, cela me rappelle étrangement quelque chose.
    
    — Merci. En attendant, voulez-vous m’appeler un taxi ?
    
    Elle s’étonne.
    
    — Votre hélicoptère vous attend, Monsieur.
    — Eh bien, prévenez le pilote : qu’il continue à m’attendre. J’ai une course à faire.
    
    —ooo0ooo—
    
    Je ne suis pas dans l’ascenseur que j’entends grésiller mon biniou. C’est beau, la technologie… Edgar est visiblement – ou plutôt audiblement – en ligne avec Marie-Charlotte.
    
    L’ami Edgar a gobé le poisson et certainement un bon bout de la ligne : il n’a aucun doute sur mon identité. Pour lui, je suis Claude, son ami d’enfance et ce n’est pas le seul point positif, puisqu’il ne mentionne à aucun moment la remise d’un quelconque colis, synonyme pour moi d’un traquenard.
    
    Par contre, ils appréhendent mon entrevue avec la fifille Dubreuil qui, d’après le portrait que l’on m’en a brossé, oscille entre la reine des emmerdeuses et l’impératrice des chieuses.
    
    Bah, on verra bien… De toute façon, ils ont raccroché.
    
    —ooo0ooo—
    
    Qui dit boursicoteur dit journaux ...
    ... financiers, et qui dit journaux financiers dit encarts publicitaires parfaitement ciblés. Bref, une demi-heure plus tard et une copie du manuscrit sous le bras, je suis dans les locaux de White Chapel, une agence internationale de détectives privés renommée dans le monde des affaires. Ici, pas de grand brun ténébreux en imper couleur de muraille et sentant l’alcool dans un burlingue enfumé, mais un immeuble bourdonnant d’activité.
    
    — Bonjour, Monsieur Dubreuil. Enchanté de vous connaître.
    
    Chapeau : je ne me suis pas présenté, et l’homme en face de moi sait pourtant qui je suis. Je m’en étonne.
    
    — Je suis donc aussi connu que cela ?
    — Savoir est notre métier, Monsieur, sourit-il. Que puis-je pour vous ?
    
    Oh, pas grand-chose, si j’ose dire. Vérifier que les faits qui sont relatés dans ce bouquin sont avérés ou pas. Un bon moyen de savoir qui j’étais et si je ne suis pas en train de faire enfumer en grande largeur par Marie-Charlotte et consorts. Et, à ce sujet, réunir un maximum de renseignements sur l’amoureux transi, l’épouse modèle et la fille prodigue me semblent indispensables…
    
    — Bien entendu, personne, et à commencer par les principaux intéressés, ne doivent avoir vent de cette enquête. Je peux compter sur vous ?
    — Cela va sans dire, Monsieur. Et dans quel délai avez-vous besoin de ces informations ?
    
    Dans ce genre de situation, la tradition voudrait que l’on réponde « pour avant-hier » mais je préfère passer mon tour.
    
    — Dans une semaine jour pour jour, tout cela ...
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