L'amnésique (adoucit les mœurs)
Datte: 21/09/2019,
Catégories:
f,
fh,
ff,
fbi,
frousses,
voiture,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
attache,
fouetfesse,
délire,
Humour
policier,
aventure,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... parquet au beau milieu de la salle de bal, après avoir pris soin d’illuminer l’endroit de ses dizaines de lustres de cristal. Elle a tenu à m’offrir ses reins dans la chapelle tout en faisant mine de s’en remettre à tous les saints. Ensuite, elle a tenu à me faire visiter la salle de torture, bien que je doute qu’il n’y en a jamais eu dans un château datant de la Renaissance comme celui-ci. Elle aurait aimé que je sorte le martinet, mais je me suis contenté de lui offrir deux orgasmes successifs après l’avoir attachée sur une croix de Saint-André. Et pour finir, elle a tenu absolument à ce que je me répande sur son visage dans le carrosse doré de la châtelaine tout juste restauré.
Quand, totalement à bout de forces, nous nous sommes enfin lovés dans l’immense lit à baldaquin, il devait être plus de trois heures du matin. Épuisé autant par les émotions que par l’insatiable appétit de mon hôtesse, j’ai sombré dans les limbes.
—ooo0ooo—
C’est la bonne odeur du café frais qui me sort des bras de Morphée. La vue qui s’étale devant moi au travers des fenêtres est remarquable ; elle donne sur le parc et porte à des kilomètres. Cependant, tout cela n’est rien en comparaison du sourire que m’adresse Vanessa, rayonnante.
— Bonjour, Monsieur. Bien dormi ?
— Bien dormi oui, mais pas longtemps.
Tandis qu’elle sourit, je jette un œil sur ma montre. Dix heures.
— Madame a demandé à ce que l’on vous réveille à cette heure : vous avez rendez-vous avec Edgar à onze heures ...
... et demie. Un hélicoptère va venir vous chercher vers onze heures pour vous conduire au siège social.
C’est à dire à la Défense. Bigre, hélicoptère ou pas, ce n’est pas la porte à côté. À mon avis, l’hélico en question ne doit pas être un vague coucou d’aéro-club.
— Ah ? Et madame, où est-elle ?
— Dans l’avion pour Singapour, vraisemblablement. Elle devait y négocier un gros contrat avec les autorités du pays.
Ah d’accord… Pendant les travaux, la vente continue.
— D’accord. Dans ce cas, Vanessa, vous allez me rendre un petit service : il me semble avoir vu une Ducati rouge en arrivant hier. Vous savez à qui elle est ?
— Oui, bien sûr : c’est celle de Christian, l’un des jardiniers.
Je griffonne quelques mots et une adresse sur le bloc-notes de la table de nuit.
— Vous allez lui dire de se rendre à cette adresse et de me chercher cette référence. Et dites-lui bien que s’il me la ramène avant que l’hélicoptère décolle, je me charge de lui offrir moi-même une 1198.
— Une quoi ?
— Une 1198. Ne vous inquiétez pas : lui, il saura ce que c’est. Allez, filez vite et revenez ensuite.
Le temps de tourner la tête, je l’entends déjà courir dans l’escalier. Et je n’ai pas encore trempé mon croissant dans ma tasse de café que déjà retentit le grondement caractéristique d’un bicylindre italien et des graviers qui volent. On sait ce que l’on veut, dans cette maison.
Nouveau grattement à la porte, voilà Vanessa qui revient.
— Voilà, votre commande est en route. ...