I - Liaisons dangereuses (51)
Datte: 20/09/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: flyx13, Source: Xstory
... que Jenny soit mienne, pour de bon.
Une fois toutes les interventions finies, enfin, la bride est lâchée et tout le monde est invité à profiter de l’immense buffet présent. Une profusion de mets très raffinés et de boissons alcoolisées nous est offerte et c’est avec gourmandise que je parcours les différentes tables en piochant tout ce qui me met l’eau à la bouche.
Jenny a fait bonne impression et beaucoup de personnes viennent la voir, notamment un homme qui finit par l’approcher ; la quarantaine, vraiment beau mec, sourire ultra-brite et tiré à quatre épingles. Il accapare Jenny en se présentant comme le dirigeant d’une grosse société de comm située en Californie, Jenny fait de même avant de me présenter à lui comme son bras droit ; l’homme m’avise et semble rasséréné par le fait que je ne sois rien d’autre, à ses yeux, qu’un vulgaire « assistant ». Voilà sans doute le genre de mec pour qui être inférieur à une femme, peu importe le domaine, constitue une hérésie ; pour lui, une femme ne doit probablement être bonne qu’à répondre à ses appels, lui servir le café ou, au mieux, lui tailler une pipe après une longue journée de travail.
Il ne s’occupe même plus de moi après m’avoir serré la main bien plus fort que nécessaire et se tourne notoirement vers Jenny pour commencer à déblatérer dans un français teinté d’un fort accent américain. Jenny me jette un coup d’œil et je lui fais une petite grimace amusée en retour ; elle écoute ce que le golden-boy lui raconte, un ...
... laïus rempli de paroles à double sens à base de « collaboration étroite », de « réunions de travail en tête-à-tête » ou de « profondes relations », bref, on sent qu’il veut s’attirer ses faveurs mais s’il était déjà mal parti en s’y prenant de la sorte, il l’est encore plus lorsque ce dernier se permet d’aller poser innocemment une de ses mains sur la hanche de Jenny. Elle regarde discrètement ladite main avant de légèrement se décaler pour rompre ce contact inopiné tout en faisant en sorte de garder son calme.
Je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire car je connais Jenny et malgré ce qu’on pourrait penser, c’est loin d’être une femme facile avec qui on peut tout se permettre. Ça paraît peut-être gros que je dise ça d’elle après l’avoir sauté dans son bureau au tout début de notre histoire, mais s’il y a bien une chose que je sais qu’elle déteste, ce sont les gens dédaigneux qui se voient trop beaux et qui pensent être irrésistibles. La seule chance qu’a ce m’as-tu-vu à ce moment précis, c’est qu’il y ait beaucoup de monde et que Jenny doive faire preuve de retenue car sinon, ça fait un moment qu’elle lui aurait broyé les couilles assez fort pour les faire ressortir en un smoothie bien pulpeux par son urètre.
Et ouais mon gars, t’as beau sans doute avoir l’équivalent du PIB d’un pays du tiers-monde sur ton compte en banque et être fringué avec un costard en poils de cul de furet, c’est très loin d’être suffisant pour faire succomber MA Jenny ; je ne ressens même pas ...