I - Liaisons dangereuses (51)
Datte: 20/09/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: flyx13, Source: Xstory
... doigts à mon cou et commence à défaire ma cravate.
— Qu’est-ce que tu fais ?
— Je refais ton nœud de cravate.
— Qu’est-ce qu’il a mon nœud de cravate ?
— Il est de travers.
Son odeur douce et agréable m’entoure, son visage est à portée de lèvres du mien et je n’ai qu’une envie à cet instant, c’est d’aller l’embrasser. Au lieu de ça, je me contente de poser mes mains sur ses hanches.
— Oublie tout de suite ce que tu as en tête ; me dit-elle en esquissant un sourire.
— Qu’est-ce que tu en sais ce que j’ai en tête ?
— Je te connais, c’est hors de question de saloper ma robe et de ficher en l’air cette coiffure qui m’a coûté un bras.
— En même temps, quelle idée d’être aussi sexy.
— Tes flatteries ne me feront pas changer d’avis, gros malin.
J’enlève mes mains en soupirant alors qu’elle continue de sourire, le regard concentré sur ce qu’elle fait.
— Depuis quand tu sais faire les nœuds de cravate ?
— Depuis très longtemps, c’est ma mère qui m’a appris à les faire, c’est elle qui les fait à mon père presque tout le temps. Pour elle, c’est quelque chose qu’une femme doit savoir faire pour son mari.
— Ah d’accord.
— Comme si j’allais me faire chier à faire des nœuds de cravate à mon mec tous les jours si j’en avais un ; dit-elle en ricanant.
— Ben pourquoi tu me le fais alors ?
— Parce que tu vas m’accompagner et un nœud de cravate mal fait, c’est le genre de détail qui attire l’œil, surtout le mien.
— Oh, je m’en voudrais de te ...
... perturber.
Elle dessine un nouveau sourire de ses lèvres joliment maquillées.
— Voilà, c’est fait ! Dit-elle avant d’arranger le col de ma chemise.
— C’est bon, ça convient à Madame ?
— Ça ira très bien !
Après avoir déjeuné sur le pouce, nous nous rendons dans la salle on va se dérouler la conférence ainsi qu’une sorte de grand apéritif dînatoire qui servira de clôture à cette convention ; la salle est bondée et la pression monte chez Jenny, je m’efforce donc de la rassurer. Elle finit par aller prendre place à l’arrière de la tribune avec d’autres personnes et quant à moi, je m’assois au premier rang pour ne rien louper du spectacle.
Les intervenants défilent quand vient enfin le tour de Jenny, elle se place derrière le pupitre et me jette un petit regard ; je lui souris en lui lançant un clin d’œil tout en serrant le poing. Son discours se passe très bien et comme lorsqu’elle s’adresse à des clients, elle parle de manière assurée, sans bafouiller et sans stresser outre mesure. Je ne comprends pas forcément tout ce qu’elle dit car mon anglais est bien moins complet que le sien, mais de toute manière, je préfère me contenter de la regarder ; de la voir dans la lumière comme elle l’est actuellement, je ne peux m’empêcher de me dire, encore, que c’est vraiment une nana très spéciale et que j’ai une chance énorme d’avoir la relation que j’ai avec elle, même si elle n’est pas aussi complète que je le voudrais.
Et à ce moment précis, j’avoue avoir très envie ...