Voyeuse et frustrée
Datte: 17/09/2019,
Catégories:
f,
fh,
voisins,
humilié(e),
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
préservati,
pénétratio,
Auteur: Hal Jordan, Source: Revebebe
... sensuelle. Pensant soudainement que ses voisins de la terrasse d’à côté pourraient facilement la voir en s’accoudant à leur propre balustrade, Karine s’en sentit presque davantage excitée. Son plaisir est en marche.
Pour sa nouvelle amie blonde, en revanche, les choses ne vont pas aussi bien. L’homme s’était soudainement raidi avant de se replier sur lui-même en des spasmes évocateurs de la fin de l’hallali. La jeune fille se retourna rapidement, et il parut à Karine que des éclats de voix lui parvinrent. Gestes, explications et clairement, des mots : la fenêtre venait de s’ouvrir.
— Pas la peine de se la péter quand on sait pas tenir. T’es un précoce ou quoi ? Tire-toi, putain, dégage !
L’homme tenta de répliquer, blessé dans son orgueil et sa virilité, mais la jeune femme ramassa quelques-unes de ses affaires, apparemment le t-shirt et une bottine et jeta le tout par la fenêtre.
— Casse-toi, je te dis, pédale !
L’homme gronda, tenta de gifler son ex-partenaire qui l’évita en le narguant. Il quitta la chambre à moitié habillé, Karine entendit un rire de femme et une porte claquer. La lumière s’éteignit dans la chambre et la blonde apparut à sa fenêtre, guettant le départ de l’homme. Lorsqu’elle le vit apparaître, elle lui dit :
— Je vais finir toute seule et au fait, je m’appelle pas Noémie, et ici c’est pas chez moi !
Regagnant la chambre, « Noémie » leva les ...
... yeux et vit la silhouette de Karine. Elle la fixa, lui tendit un majeur dressé qu’elle porta ensuite à ses lèvres pour le sucer avec provocation avant de le diriger vers son sexe et rejoindre le centre de la pièce. Cette fois, sans lumière, elle était véritablement invisible derrière les voilages. Karine resta immobile et frustrée. Agaçant toujours son sexe et maintenant son excitation. Mais la frustration devenait la plus forte et prenait le pas sur le plaisir. Au bout de quelques minutes, la lumière revint. Karine vit la jeune femme nue sur le lit, qui venait d’allumer la lampe de chevet. Elle attrapa une boîte de mouchoirs en papier, s’essuya les mains, saisit la télécommande d’un téléviseur et s’installa dans le lit, éteignant de nouveau la lumière.
Karine restait seule, agenouillée sur son fauteuil, frustrée du spectacle raté, frustrée d’avoir été découverte, frustrée de son plaisir qui mourait entre ses cuisses. Quittant son poste d’observation, elle finit d’un trait la bouteille de vin et, pour être certaine de s’endormir tout à fait, absorba sur le chemin de son lit deux gorgées du whisky attrapé au vol dans le petit bar qui lui sert si peu.
Les reliefs de son repas et de son plaisir avorté traînaient sur le balcon, elle s’effondra sur le lit sans prendre le temps de se glisser entre les draps et s’endormit immédiatement d’un sommeil lourd et sans rêves.
À suivre…