1. Educatrices Ch. 07


    Datte: 15/09/2019, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byCoulybaca, Source: Literotica

    ... domicile toujours sous l'emprise de la fureur.
    
    Dès sa sortie orageuse, elle comprit combien près de la catastrophe elle était passée, bien sur elle ne l'aimait plus comme avant, bien sur son contact ne l'enchantait plus guère, bien sur ses étreintes étaient bien mièvres, encore que cette fois... Devait-elle bien s'avouer avec ennui, mais le jeu en valait-il la chandelle, pouvait-elle se permettre de mettre ainsi son ménage en péril, par imprudence.
    
    Elle devait penser à ses enfants, ils n'étaient en rien responsables, leur petit monde ne devait pas en souffrir, elle ne les avait que trop délaissés ces derniers temps se reprochait-elle dans une subite crise de mauvaise conscience
    
    Enfin, le pire était évité, emporté par la haine elle avait failli lui crier son inconduite, son infidélité!
    
    La baffe qu'il lui avait filée lui avait coupé le sifflet à ce moment, heureu-sement d'ailleurs, car alors comment se serait-elle ensuite justifiée.
    
    Progressivement, elle récupéra son calme, se persuadant qu'il revien-drait tout penaud s'excuser, que ses paroles avaient largement dépassé sa pensée, déjà même elle se préparait à l'excuser, lui accordant avec clémence son pardon.
    
    Elle s'absorba, malgré la précocité de l'heure dans les tâches ménagè-res, ce qui eut encore le don de la rassurer .
    
    Elle attendait avec impatience le repas de midi, certaine de son retour hésitant.
    
    Elle mit quatre couverts, au grand étonnement de Marc et Frédérique peu habitués à voir leur père ...
    ... partager leur repas de midi.
    
    Elle attendit en vain, décevant son espoir il ne se présenta pas.
    
    Son irritation monta peu à peu, elle secoua ses enfants.
    
    Peu accoutumés à ce genre de traitement de sa part, ils grognèrent re-çurent aussi leurs premières baffes, puis filèrent doux conscients de l'im-patience, de l'énervement de leur mère, même si pour eux les motifs en demeuraient obscurs.
    
    L'après-midi, comme d'habitude ils sollicitèrent l'autorisation d'aller à la piscine, et comme d'habitude Francis les y accompagna.
    
    Ce dernier se montra étonné de l'attitude de Françoise, cette dernière, de nature habituellement aimable, se montra revêche et distante, lui or-donnant de ramener les gamins à six heures précises.
    
    Comprenant qu'il y avait de l'eau dans le gaz, il fila rapidement écoutant avec attention les enfants discuter de cette étonnante attitude et de l'énervement qu'elle avait manifesté toute la durée du repas.
    
    Il les consola même, la défendant avec vigueur, prétextant que chacun avait ses sautes d'humeurs, rassurant et les enfants tout en les amenant calmement à plus de raison.
    
    Il était tout de même vaguement intrigué, cette attitude si peu habituelle chez Françoise l'avait choqué, de là à en chercher les vrais raisons ...
    
    Pendant ce temps, Françoise s'irritait peu à peu, elle était déjà passée par différents stades allant de l'anxiété à la surexcitation.
    
    Anxiété de savoir ce que pouvait bien ruminer son jaloux de mari, dé-concertée par son non ...
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