1. AU BORD DU LAC 2/8


    Datte: 14/09/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Poesexe, Source: Hds

    ... te regarder, en pleurant, avec des yeux de chien battu. »
    
    « Hummm, Je suis bien sure que tu as dû trouver un dérivatif agréable à ta peine incommensurable. »
    
    « Je viens passer mes vacances ici, pas pour me morfondre. » me défendis-je
    
    « Je sais pertinemment que te morfondre, n’a jamais fait partie de tes occupations » lança t’elle ironique. « a ce propos, ma cousine est arrivée hier. »
    
    « laquelle ? »
    
    « tu vois, tout de suite, tu es intéressé ! »
    
    « Non, c’est juste pour m’informer, tu sais bien que c’est fini depuis longtemps avec elle. D’ailleurs ça n’a jamais vraiment commencé. » mentis-je.
    
    « Je vais devoir te laisser, j’ai ma mise en place à faire, et ma grand-mère n’aime pas que je traine avec des vauriens dans ton genre. »
    
    « Voyons, Océane, je connais ta grand-mère. »
    
    « Justement, l’inverse est vrai aussi. »
    
    Voyant qu’elle n’était pas dans de bonnes dispositions , je pris congé et retournai au camping. A la caravane, ma mère, ma sœur et mon petit frère prenaient leur petit déjeuner ? je passais les embrasser. Ma mère avait justement un mot à me dire.
    
    « Tu sais que la petite fille de Mr et Mme Pirez est là. » Ils m’ont encore proposé que tu l’accompagnes sur son voilier. »
    
    « Oui, je sais mam, mais j’ai plein de choses à faire. »
    
    « Tu es en vacances ! prends le temps, mon grand ! et puis ça lui fera tellement plaisir. »
    
    « Ok, si tu la vois, dis lui que je viendrais cet après-midi, la chercher pour un tour. »
    
    « Je vais y aller, ...
    ... ce matin. Ils vnt être ravis !. »
    
    Ma mère avait sympathisé avec un couple de retraités qui passaient trois mois par an dans leur caravane, sur une des terrasses, en haut du camping. Allez savoir pourquoi, au fil de leurs discussions, ils s’étaient mis en tête que leur petite fille, irait parfaitement avec moi. Avec l’assentiment de ma mère, ils n’avaient de cesse de provoquer des rencontres entre elle et moi. J’avais déjà fait de la voile avec elle. Nous étions allé en bateau avec son grand-père. Elle ne m’intéressait pas, et je la laissais indifférent.
    
    Quelques heures plus tard, je retrouvais, Sylvie (c’était son nom), au bord de l’eau, où elle s’affairait déjà à gréer son voilier. C’était une coque, plus longue, et plus plate que celle de mes parents, avec une voilure plus importante, lui conférant un comportement plus sportif.
    
    Sylvie n’avait pas beaucoup changé en un an. C’était une fille, à la peau mate, et aux courts cheveux noirs, avec des yeux verts. Elle était, assez longiligne, et, à peine moins grande que moi, mais elle avait un corps androgyne, peu de seins, et des hanches de garçon , sous une taille peu marquée. Elle portait un maillot deux pièces, short et soutien –gorge, dans les Orange. Comme le bateau lui appartenait, c’est elle qui barrait, et s’occupait de la voile, alors que je menais le foc, et le spi quand c’était nécessaire. Nous étions, vers le milieu du lac. La brise était légère, et nous étions chacun d’un côté du bateau, pour équilibrer la ...
«12...567...10»