Petra, la nouvelle hôtesse, est allemande
Datte: 14/09/2019,
Catégories:
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Auteur: Larges Épaules, Source: Revebebe
... autres sont aussi presque médecins ou dans des professions paramédicales. Deux chambres sont libres pour l’été. J’ai entre-temps rencontré deux autres occupant (es). Ils me disent rapidement que je serai la bienvenue à partir de fin juin. Les conditions me conviennent. Un problème si je viens avec une amie architecte ? Non, pas du tout, bien que la chambre soient exiguë. Si la seconde chambre est libre, Sandra pourra l’occuper pour un supplément de 100 € par mois. À propos, suis-je disponible pour dîner avec eux ce soir ? Je le suis.
Le dîner n’est pas gastronomique, mais la question n’est pas là. Je suis un peu un oiseau rare pour ces médecins en devenir, eux qui ne connaissent que la médecine ou à peu près. L’ambiance est très sympa, et surtout très normale.
Je prends congé et retourne à l’hôtel vers 22 heures. Quelques mails, et puis dodo.
Le lendemain, une journée très semblable à la précédente. Nous voyons d’autres candidats, rien de transcendant, je passe en coup de vent chez Loana pour un point de détail. Elle est ouverte et conviviale. Pas impossible finalement que ses seins soient faux, incroyable comme ils tiennent bien. J’ai rendez-vous avec une entreprise de câblage informatique, recommandée par Paris, qui vient prendre les mesures. Le problème est simple, ils viendront pendant deux jours, trois maximum, à partir du 15 juillet. Je vais alors à l’aéroport, tout proche. J’irais bien à pied, mais il fait une chaleur du diable. Cinquième taxi de la journée, ...
... vivement la semaine prochaine que je reçoive ma voiture. Pas encore la déca-cheveux-dans-le-vent qui arrivera en octobre, mais ce sera plus pratique tout de même.
Vol Toulouse-Hambourg qui doit être plein de nos clients. La température a perdu 25°c entre les deux villes, dommage qu’il n’y ait rien de tempéré pour la transition.
Le taxi m’amène à l’hôtel sur les bords de l’Elbe. Chambre au quinzième étage avec vue sur le port, et je rêve un instant en regardant ces navires au loin, sur lesquels des araignées chargent des Lego.
Douche, petit rasage intime pour éviter les irritations au bord de la bouche, nouveaux sous-vêtements, et je me prépare à mon rendez-vous avec le Maître. Avec le Maître ? Cela dépend de la tournure que prendra la soirée, mais je ne serais contre un petit coup de queue, comme dirait Magali.
André est assis dans un fauteuil au bar avec un whisky. Il a sa mallette avec lui, ce qui montre qu’il arrive sans doute directement de son rendez-vous.
— Tu ne préfères pas passer d’abord par ta chambre ? J’ai de la lecture.
— Non c’est fait. Tu veux boire quelque chose ?
— Une eau m’ira très bien à ce stade.
Nous avons une bonne conversation, très détendue, et le boulot n’est pas à l’ordre du jour. On verra cela demain. André dit qu’il connaît de bons restaurants en ville qu’il veut me faire découvrir.
— Le problème est que je suis habillée comme pour Toulouse, et que je ne voudrais pas prendre froid dans ce climat glacial.
— Bien, on reste à ...