1. Petra, la nouvelle hôtesse, est allemande


    Datte: 14/09/2019, Catégories: ff, ffh, hplusag, Auteur: Larges Épaules, Source: Revebebe

    ... mais son comportement est sans danger. Il faut simplement qu’elle continue à se soigner. Je propose tu contactes Monique à ce propos, qui te dira tout ce que tu dois savoir, et te recommandera sans doute auprès d’un collègue là-bas.
    — Puis-je demander ce qui a provoqué cela ?
    — Coralie, permets-moi de ne pas te raconter dans le détail ce qui a provoqué ce traumatisme. Sache simplement que Sandra a vécu des événements très durs il y a quelques années. Les premiers temps ont été pénibles pour elle, mais elle a été prise en charge au mieux, et tout le monde a bon espoir que cela soit oublié bientôt.
    
    Je n’en saurai pas plus, mais suis rassurée par le fait que tout est clair pour Toulouse.
    
    — Juste un dernier mot, André. Je voudrais te remercier pour la leçon d’hier soir, je n’ai pas encore eu l’occasion de le faire, c’était merveilleux. D’autant plus merveilleux que c’était inattendu.
    — J’ai participé au plaisir, comme tu as vu. Penses-tu avoir encore besoin de leçons ?
    — Je ne sais pas, c’est le professeur qui doit le dire. En ce qui me concerne, l’une ou l’autre session d’approfondissement m’irait assez bien.
    — Je pense qu’on a maintenant achevé le cycle des leçons de base, mais qu’à ce stade, les cours supplémentaires sont toujours un bonus. Le professeur a toujours du plaisir à fignoler la formation d’une élève douée. Tu reprendras rendez-vous à ta meilleure convenance.
    
    Dans le lounge business à Hambourg, certes clairsemé mais pas complètement vide, André ...
    ... s’autorise à embrasser Coralie. Brièvement sur la bouche, puis sur les joues. Elle a mis les bras autour de ses épaules pour une étreinte appuyée.
    
    — Coralie, j’aimerais être plus jeune, et pouvoir t’emmener loin, pour toujours.
    — Oui André, j’y pense souvent, et je me laisse emporter sur ton tapis volant virtuel. Je t’aime… fort.
    
    Il s’envole vers Madrid, moi vers Paris, où j’arrive assez tard à la coloc. Sandra y est seule, et je voudrais lui dire que tout est en ordre pour elle à Toulouse, et que je lui ai sans doute trouvé un stage. Son doigt sur la bouche, auquel je réponds par un hochement de tête, m’empêche de lui parler ce soir. Il pleut dehors et je suis crevée. Je lui propose une promenade demain soir.
    
    Deux jours au bureau, occupée en permanence, et d’abord un coup de téléphone à Martin, qui me dit qu’il peut sans problème me réserver une pièce chez le client, une petite salle de réunion dans laquelle on peut travailler à quatre, avec les connexions sécurisées. Il faut que je lui communique dès que possible les identités des gens qui y seront régulièrement pour préparer les badges. Il ne faudra plus que l’enregistrement des empreintes pour accéder au bâtiment. OK pour lundi 9 h 30
    
    — Salut Zoé, c’est Coralie
    — Oh bonjour Madame euh Mademoiselle !
    — Je pense qu’il est trop tôt pour se tutoyer, mais tu peux m’appeler Coralie.
    — Parfait.
    — Dis-moi, je me trouve à Paris et j’ai en main ton contrat qui commence en septembre. On doit se voir lundi pour que tu le ...