Qu'il en soit ainsi - Histoires de Sexe

Qu'il en soit ainsi

... trentaine de filles toutes plus jolies les unes que les autres acceptent de leur plein gré d’être plus ou moins enfermées dans un harem et de se partager le même homme.

Ce matin-là, comme à son habitude, il s’est levé le premier. Les deux filles de cette nuit dorment encore du sommeil du juste, il faut dire qu’il s’est particulièrement surpassé. D’ailleurs, de mon côté, c’est tout juste si je n’ai pas mal aux doigts, tellement j’ai crayonné.

Il passe devant moi.

— Majesté, s’il vous plait…
— Oui ?
— Me laisseriez-vous la possibilité de vous dessiner, vous seul, pendant que vous faites votre toilette ?
— Pourquoi faire ?

Je sais qu’il aime par-dessus-tout la sincérité. Alors, allons-y carrément.

— Heu, pour mon propre plaisir, Majesté.
— Dans ce cas, pourquoi pas. Mais à deux conditions.
— Lesquelles ?
— Déjà, vous faites en sorte qu’il n’y a ait pas de malentendu avec les deux autres. Ensuite, vous ferez quelque chose pour moi, tout à l’heure, et ce sera « pour mon propre plaisir », comme vous dites.
— Tout ce que vous voudrez, Majesté.

Alors, je dessine.

— Mon dieu ! Je suis si bien membré que ça ?
— Ne jamais travestir la réalité, c’est son mot d’ordre quand je le dessine. Certes, j’évite de choisir les postures délicates, telle celle qu’il a, comme la plupart des hommes, quand il jouit. Cela ne serait ni très flatteur ni très glamour…

Toujours est-il qu’effectivement, son sexe est de belle taille, il n’est d’ailleurs pas sans me rappeler ...

... Bryan. Un peu gênée, je ne peux que lui répondre.

— Majesté, vous m’avez demandé de ne jamais tricher. Alors, oui, vous êtes comme cela.
— Mais vous ne l’aviez jamais vu, auparavant ?
— Si, bien sûr, de nombreuses fois, mais jamais au repos.

Et pour cause, à chaque fois que je vois son sexe, il est en pleine action. Il en sourit.

— À vous, maintenant. Retournons au harem, je vais vous expliquer.

Comme à l’habitude, il y a une bonne vingtaine de filles dans l’immense pièce principale. Les autres doivent encore dormir, ou être à l’extérieur.

— Vous, Majesté ? À cette heure-ci ? Vous désirez quelque chose de particulier ?

Il sourit.

— Oui, tout à fait. J’aimerais que l’une d’entre vous fasse l’amour avec Jennifer, là, tout de suite, devant moi. Vous n’allez quand même pas la laisser se caresser toute seule, tout de même ?

J’en rougis jusqu’aux oreilles. Comme disait Bashung, y’a dû y’avoir des fuites…

Il faut dire que ce qu’il m’arrive était quand même assez prévisible. À force de voir l’émir faire l’amour sans jamais y participer, cela a fini par m’échauffer les sens.

Seulement, moi, je ne suis pas l’une de ses compagnes, et sa queue, moi, je n’y ai pas droit !

Alors, assez régulièrement, lorsque je reviens le matin, le corps et la tête en feu, je n’ai d’autre solution que de m’occuper discrètement de moi-même pour éteindre l’incendie.

Seulement, dans un harem, pour la discrétion, on repassera !

Et la chose est devenue très vite un sujet de ...