1. Avant le mariage


    Datte: 11/09/2019, Catégories: fh, jeunes, odeurs, Masturbation facial, Oral pénétratio, init, prememois, camping, Auteur: Dreamerfree, Source: Revebebe

    ... en un effort contenu.
    
    L’excitation me vint très vite et je me précipitai jusqu’à l’entrée de la tente pour m’asseoir afin de cacher la déformation de mon short. Je fis semblant de ranger mes affaires, mais je regardais la tente et surtout, j’écoutais, hypnotisé. Bientôt, un cri fauve, long et fort, marqua la fin de ce concert érotique. Armelle n’était pas toujours pas rentrée. Avait-elle entendu ?
    
    Peu après, je vis sortir de la tente voisine un homme presque nu, une serviette en seule guise de pagne. Sans regarder qui que ce soit, impressionnant de calme viril et apparemment très satisfait de lui-même, il se dirigea vers les douches. J’aurais voulu être cet homme. Jamais, malgré quelques aventures, aucune femme ne m’avait offert ainsi de tels bruits au moment de l’amour. J’imaginais l’inconnue de la tente voisine pantelante, épuisée de sexe, ruisselante, assommée par les assauts virils qui avaient réussi à déchaîner sa jouissance au point de la faire hurler de plaisir au beau milieu d’un camping.
    
    Armelle ne revenait pas. L’homme était avec elle dans le bâtiment des douches… Je me souvins que les lions, au moment du rut, sont capables de posséder leur femelle dix fois de suite, vingt fois. L’homme avait-il ouvert la porte de la cabine dans laquelle Armelle se lavait, ruisselante sous l’eau tiède ? La prenait-il sauvagement comme il avait pris une femme sous la toile de la tente voisine ?
    
    Échauffé mais décidé à ne pas me jeter sur mon amie comme un goujat ...
    ... lubrique, je pris le parti de me coucher sans attendre Armelle, pour éviter la gêne du déshabillage au moment de se glisser sous les draps. J’écoutais les voix des campeurs et n’arrivais pas à m’endormir, sans doute en raison de la chaleur accablante. Enfin, la porte de la tente s’ouvrit, livrant passage à ma belle amie. Je l’interrogeai :
    
    — As-tu entendu ? Y’en a qui ne se sont pas embêtés à côté…
    
    Elle se mit à rire.
    
    — Oui. Un vrai concert ! Déchaînée, la nana…
    
    Puis elle ajouta malicieusement :
    
    — C’était toi ? J’ai traîné sous la douche pour te laisser le temps de sauver les apparences avant de revenir à notre tente.
    
    Puis elle redevint soudain sérieuse et ajouta :
    
    — Tu as mis un pyjama ? Il fait si chaud !
    
    Je ne répondis rien.
    
    — Ferme les yeux, s’il te plait.
    
    J’obéis. Lorsque je les rouvris, elle était couchée sur le côté, un drap sur elle. L’obscurité descendait, mais je parvins à voir la nudité de ses épaules. Ses formes étaient perceptibles sous le drap : visiblement, elle s’était couchée nue. Tout autour de nous, le camping s’endormait peu à peu. On entendait quelques éclats de voix, des rires, des fermetures de portières.
    
    — Tu dors ? me chuchota-t-elle.
    — Non, je n’y arrive pas.
    
    Elle me souhaita bonne nuit. L’orage éclata et la pluie se mit à tomber, tambourinant sur la toile avec violence. Heureusement, pensai-je, je l’ai dressée avec soin. J’écoutai et bientôt en fus persuadé : Armelle ne dormait pas. Son souffle n’était pas calme et ...
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