Rendez-vous gâché ?
Datte: 17/01/2018,
Catégories:
fhh,
couplus,
extracon,
extraoffre,
inconnu,
douche,
Oral
pénétratio,
Auteur: Calin 13, Source: Revebebe
... main, je fais comprendre à Bernard d’arrêter sa caresse. Il me lance un bref regard, et satisfait de ce qu’il voit dans mes yeux, continue comme si de rien n’était avec Marc en reposant sa main sur la table.
Vers la fin du repas, Marc se lève en s’excusant, il veut se faire confirmer l’heure du vol pour Londres. Bernard en profite pour me glisser à l’oreille :
— On le dépose vite à l’aéroport et après je t’emmène visiter ma maison…
— Visiter !
Bernard sourit, je sens qu’il est tendu et voudrait m’embrasser mais déjà Marc revient.
— J’ai un problème, nous lance-t-il sans ménagement, il y a une grève surprise chez Ryanair. Pas d’avion avant demain matin.
Je me retiens de lâcher un gros mot. Décidément il va nous gâcher la journée. Je regarde Bernard, car après tout c’est lui qui nous l’a imposé… Il semble réfléchir, cherche une solution, et enfin s’adressant à la fois à Marc et indirectement à moi :
— Ce que je te propose, c’est de venir à la maison, tu finalises ton rapport pendant que je fais visiter la maison à Christine.
Patatras, notre après-midi est compromis. Il ne se rend pas compte qu’il gêne, un grand garçon comme lui pourrait s’assumer, prendre sa valise et dégager du paysage…
— Qu’est-ce que tu en penses ? me dit Bernard.
Il lit bien ma déconvenue dans mon regard, mais je ne peux pas leur dire « Je vous laisse entre garçons et je rentre chez moi… » À contrecœur, j’acquiesce.
Un quart d’heure plus tard, nous arrivons devant le garage ...
... d’une élégante maison provençale. Un peu de mauvaise humeur je descends de la voiture, sans montrer mes jambes à personne et suis Bernard et Marc à l’intérieur. Nous pénétrons dans un grand séjour avec au fond une cheminée devant laquelle un imposant canapé nous tend les bras, et dans un coin à droite un petit bureau de travail.
Bernard indique le bureau à Marc et lui dit qu’il y sera parfaitement à l’aise pour fignoler son rapport pendant qu’il va me faire faire le tour du propriétaire.
Le ton est ferme et n’appelle aucun commentaire.
Me saisissant par le bras, il me dirige vers la cuisine que je n’ai pas le temps d’admirer car il me plaque contre lui, colle sa bouche contre la mienne et m’embrasse comme un mort de faim. La demi-seconde de surprise passée, je lui rends ses baisers avec fougue. Ses mains courent sur mon corps, comme s’il voulait tout palper d’un coup. Mes fesses, mon ventre, mes seins, à tel point que je dois le calmer.
— Va doucement, nous avons tout le temps…
— Mais tu oublies Marc dans la pièce à côté…
— Comment veux-tu t’en débarrasser, maintenant qu’il est dans le séjour…
— J’en sais fichtre rien.
— Moi non plus !
— Écoute j’ai une idée, faisons comme s’il n’était pas là, on va se mettre dans le salon, il y a bien un moment ou il va se rendre compte qu’il gêne…
— Quand même, c’est délicat.
— De toute façon, quoi que nous fassions, c’est délicat, en plus c’est lui qui nous dérange. Soit il va travailler ailleurs, au pire il se rincera ...