1. Rendez-vous gâché ?


    Datte: 17/01/2018, Catégories: fhh, couplus, extracon, extraoffre, inconnu, douche, Oral pénétratio, Auteur: Calin 13, Source: Revebebe

    ... semblant de réfléchir et d’un air détaché, je lui dis :
    
    — Ce week-end un midi si tu veux.
    — D’accord, je regarde pour samedi et je te confirme dans la journée.
    
    Je raccroche et me surprends le cœur léger tout d’un coup, pour un peu je chanterais.
    
    Vivement ce soir, lors de mon rendez-vous quotidien par Skype avec l’Afrique, que j’annonce la bonne nouvelle à mon chéri. Je sais d’avance sa réaction, il va me demander si ça me fait plaisir, comment je vais m’habiller, qu’il sera avec moi par la pensée, et qu’il attend de moi que je sois très séduisante et que je n’oublie pas de lui rapporter dans tous les détails cette soirée qu’il souhaite réussie…
    
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    Samedi matin 10 h 30 : allongée chez l’esthéticienne, je me fais bichonner comme recommandé par mon homme. Les yeux fermés, mon esprit vagabonde… Je suis déjà cet après-midi… Mon portable sonne… En une fraction de seconde je me dis que Bernard se décommande…
    
    — Allô !
    — Oui c’est moi Bernard.
    — Tu vas bien ?
    — Oui, mais j’ai un petit souci…
    
    « Zut, zut et zut… »
    
    — Rien de grave j’espère !
    — Non pas très, mais figure-toi que j’ai un délégué qui est arrivé de Londres hier soir, pour finaliser un dossier délicat et qui ne reprend l’avion que cet après-midi. Je ne peux décemment pas l’abandonner à midi. Deux solutions : soit nous remettons notre rendez-vous, soit il dîne avec nous. Que préfères-tu ?
    — Comme tu veux, mais j’étais contente de te revoir.
    — Tu l’acceptes à ...
    ... notre table ? Tu verras c’est un garçon charmant et discret.
    — Alors je serai avec deux garçons charmants et discrets…
    — Merci, tu m’enlèves une épine du pied, à tout à l’heure, je passe te prendre comme convenu.
    
    Une fois raccroché, je ronchonne toute seule. Mon tête-à-tête vient de prendre un coup.
    
    Enfin, faisons contre mauvaise fortune bon cœur…
    
    Midi trente, au bout de l’impasse je guette les voitures qui passent. Je me suis habillée avec soin, bas noirs, jupe droite noire, juste au-dessus du genou, chemisier blanc sur des sous-vêtements blancs. Ma veste en cuir serrée à la taille et qui souligne ma silhouette et escarpins pour le galbe de la jambe. Le grand jeu. Comme Roger m’aime.
    
    Enfin, la BMW de Bernard pointe son nez, ralentit et s’arrête juste devant moi. Bernard en sort avec un bouquet de roses rouge-sang. Il a toujours son sourire gourmand, l’œil malicieux qui me détaille en connaisseur. Je lui fais une bise à peine appuyée, mais qui ne le trompe pas sur mon état d’esprit.
    
    En parfait galant homme, il m’ouvre la portière avant et ne manque pas de regarder mes jambes lorsque je monte dans la voiture. Je suis surprise d’entendre une voix derrière moi me dire :
    
    — Bonjour.
    
    Zut, j’avais oublié que nous serions trois. « Bonjour » est ma seule réponse, en me retournant pour découvrir notre passager clandestin… C’est un garçon de 35/40 ans, pas mal de sa personne, vêtements de sport de bonne coupe… souriant certes… mais qui ne devrait pas être là…
    
    — ...
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