Quand ça me prend…
Datte: 11/09/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Mondoi, Source: Hds
Comment définir cette envie qui me prend parfois alors que je pense être un hétéro convaincu, moi qui ayant goutté à des plaisirs entre homme sans y trouver de quoi me convaincre que j'aime les deux, fellation par un directeur bisexuel dans une salle d'archives, sodomie d'un collègue gay dans une cave à vin pendant une saison en hostellerie, je n'ai jamais été attiré par cette dualité et pourtant, j'aime le plaisir anal avec les femmes, donné ou reçu d'elles, la feuille de rose, le doigt visiteur dans l'œillet pendant les caresses buccales, les femmes qui savent vous présenter leurs jouets de solitude et vous en mettre un dans l'anus, j'aime les sodomiser et une croupe en levrette de femme et d'homme peuvent se ressembler, mais non, j'aime les femmes…
Pourtant, j'ai commencé jeune à me tripoter le rondelle, je me souviens de l'émotion ressentie lors du premier glissement savonneux d'un doigt sous le douche pendant la toilette intime, je n'avais pas pris le gant de toilette ce jour là pour me laver les fesses, inconsciemment, ou peut-être sans me l'avouer, par envie de ressentir quelque plaisir à me toucher la corolle plissée, j'avais eu honte aussi, honte de me pencher un peu en avant et de pousser sur mon sphincter pour faciliter l'introduction de mon index, mon esprit rejetais fortement l'idée que je sois homosexuel et en même temps mon anus réclamait l'attouchement, accompagné de caresses sur ma verge par mon autre main, j'en avais eu une érection puis une éjaculation ...
... quand j'avais bougé le doigt dans mes fesses...
J'avais été bouleversé par la découverte de ce plaisir interdit, c'était donc cela que ressentaient les hommes qui avaient des relations sexuelles avec des hommes, du plaisir par l'anus, je connaissais les mots insultants utilisés pour les stigmatiser, " Pd… Enculés…Tapettes…etc.…" et j'avais honte d'avoir aimé mon doigt dans mon cul, mais au bout de quelques jours ma honte disparaissait et l'envie de me toucher la rosette me reprenait et pas seulement sous la douche, au lit aussi le soir, un crayon enduit de salive en bouquinant, avant le doigt et la branlette , d'ailleurs, j'essayais mon majeur puis en vins à me rentrer le pouce, plus volumineux, ce qui m'amena à rechercher des objets ergonomiquement acceptables par mon sphincter, la bougie ménagère fut un vrai plaisir…
C'est ainsi que j'avançais dans ma sexualité, cachant ce que je pensais être une perversité ou une déviation à mes petites amies qui ne me touchaient jamais cet endroit, il faut dire que moi non plus n'osais pas toucher le leur, après ma première fois et les suivantes, j'en étais toujours au même stade(anal), apprendre à faire plaisir aux filles sans leur révéler mon secret et en prenant de l'âge, à goutter à différents objets et légumes pour me satisfaire, manche de brosse à cheveux ou de balai, cierge ou carotte nouvelle, j'alternais plaisirs avec les filles et plaisirs avec moi-même, ce n'est pas non plus la première sodomie avec une petite amie qui me ...