1. Six jours dans la vie d'une femme (9)


    Datte: 09/09/2019, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... conséquente.
    
    — Tu ne vas pas passer avec un jeu pareil !
    
    — Qui te parle de passer. Mais souffler n’est pas jouer...
    
    — Ne t’inquiète pas mon amour, je ne vais pas souffler, mais plutôt aspirer... enfin je m’en occupe à ma façon, tu veux bien ?
    
    — Oh, que oui !
    
    Elle vient de joindre le geste à la parole. Fléchissant sur ses genoux, elle porte son visage à la hauteur de l’instrument que sa menotte cramponne. Puis l’homme a l’impression que son sexe est happé par un four à chaleur tournante. La langue de son épouse en redécouvre les contours, la texture également. Elle joue d’une main à faire coulisser la peau tendre sur le mat tout en gardant le contact entre sa bouche et le gland qui apparaît ou se cache au gré des mouvements du poignet féminin. Il souffle déjà.
    
    Gaby se raidit et porte ses deux mains sur le crâne qui au niveau de sa braguette s’active dans une prière digne du mur des Lamentations. Il se crispe sur la nuque, enfonçant le dard au plus profond de cette gorge accueillante. Puis au bruit de hoquet qu’il perçoit, il relâche sa prise. La bouche quitte prestement son mandrin pour reprendre haleine.
    
    — Tu veux donc me faire mourir par asphyxie ? Tu es trop gros pour ce genre de jeu...
    
    — C’est trop bon ma belle. Depuis le temps que j’attends cela... à mon tour de m’inviter au festin... Viens, viens par là !
    
    Il la fait se relever et les deux mètres qui les séparent de la table de chêne, il les fait en sautillant avec son pantalon tirebouchonné ...
    ... sur les chevilles. Elle a compris où il veut en venir. Et elle se laisse renverser sur le tablier de bois vernis. La nuisette qu’elle porte n’offre que peu de résistance et sa force naturelle lui permet de la déposer littéralement son corps léger bien à plat à l’endroit choisi. La maintenant couchée par une patte placée sur son ventre, il en profite pour se débarrasser de sa culotte et de son slip encombrants.
    
    Lentement il lui caresse cette plage blanche qui va du nombril au pubis, en ne perdant pas une miette de ce que ses yeux redécouvrent. Laure a fermé ses paupières, attentiste aux prémices d’un plaisir programmé et espéré. Quand d’un index souple, mais ferme il longe le sillon parfait qui clôt toujours la caverne des délices, elle sursaute violemment. Le visiteur plonge alors dans des profondeurs insoupçonnées. Un plongeon facilité il faut le reconnaitre par une abondance de sécrétions diverses qui démontrent au mâle que sa femelle est prête.
    
    Mais avant de venir la prendre dans un assaut final inéluctable, Gabriel veut tout d’abord en recueillir toutes les fragrances. Et en lui levant les talons, il fait passer les jolies gambettes de son épouse sur ses épaules. Cette manœuvre ouvre des perspectives à ses regards et évidemment à son visage qui vient se faufiler dans le couloir de chair qui dévoile l’intégralité de l’intimité de sa femme. Il a beau avoir parcouru des milliers de fois ce chemin, c’est toujours par une raideur spectaculaire de sa queue que se focalise ...
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