1. Une journée sur les chantiers


    Datte: 08/09/2019, Catégories: fh, fhh, fplusag, neuneu, Collègues / Travail facial, Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Zahi, Source: Revebebe

    ... en fusée. Il lui parle d’un ton moqueur :
    
    — Je vais te niquer un de ces jours Mokhtar, tu verras.
    — Tu niqueras ta mère avant, salaud, je t’avais dit de ne plus jouer à ça.
    — Ma mère, elle est dans la tombe !
    — Eh ben alors tu ne me niqueras jamais, et puis je répète, la prochaine fois, je vais te briser le crâne avec une pelle.
    — Calmos Mokh, calmos, tu sais bien que je plaisante,
    — Eh ben, les plaisanteries comme ça, c’est pas mon truc, Vlad, tu le sais bien aussi.
    — Bon, ok, je voulais juste te dire que la vieille est partie, on peut faire une petite pause.
    
    Le plaisir que trouve Vladimir à remonter Mokhtar est complètement gratuit. Il a cette habitude de le titiller toujours là où il sait que cela lui fait mal, sur son corps, sa famille, ses interdits, mieux encore s’il trouve un mélange bien dosé de ceci et de cela. Mokh, comme il s’amuse à l’appeler, acquiesce. Sa furie est passagère, son cœur est grand, un instant après il a tout oublié. D’un âge semblable, celui où on commence à se rendre compte que ce qui reste sera certainement moins long et moins lustré que ce qui est passé, cela fait plus de trois ans qu’ils travaillent ensemble. Le patron Karim, qui a compris leurs affinités, les met toujours en couple. Mokhtar est plus expérimenté, mais Vladimir est mieux charpenté et plus aptes aux travaux physiques.
    
    Mokhtar allume une vraie gitane sans filtre et se l’attache au bec. Vladimir, qui a arrêté de fumer depuis que le médecin lui a prédit qu’il ne ...
    ... dépasserait pas cinquante ans s’il continue à pomper la nicotine comme il le faisait, ressent avec insistance l’envie de fumer. Il résiste.
    
    — Qu’est-ce que t’as fait hier soir ? demande Vladimir à Mokhtar
    — Rien de spécial, j’ai vu la télé et je me suis couché, j’étais tellement naze.
    — Et ta nana ?
    — Ma femme, s’il te plait.
    — Oui, ta femme, alors ?
    — Alors quoi ?
    — Quoi quoi ? t’as compris non ? t’as niqué au moins ?
    — Ça te regarde, ça ?
    — Euuh, d’une certaine manière… oui… Je veux m’assurer que mon meilleur pote se porte bien, s’épanouit sur cette terre, boit et mange bien, respire et nique, c’est ça la vie, non ?
    — T’inquiète pas pour moi, crapaud, je suis au moins marié, moi, mais toi pauv’mec, tu te la ponces à la main, ta bite, dans ton dortoir de merde.
    — Hé hé, c’est vrai que je me la fais souvent à la main, mais c’est aussi bon, je te l’assure.
    — Tu racontes que c’est bon ! Ça rend sourd ça, tu vas voir ; c’est même interdit par la religion, la nôtre et la vôtre, les deux, tu vois, t’iras en enfer, pauvre mec, tu pourras même pas te taper les nanas au paradis.
    — Oh, oooh, en attendant le paradis, essayons de survivre sur terre Mokh, et puis laisse-moi terminer, j’ai trouvé une copine, hier j’ai pas arrêté de la baiser.
    — Tu mens, ça se voit dans tes yeux, pauv’type, je te connais mieux que tout autre, je te conseille de te marier mec, prends-toi la première que tu trouves, sinon tu seras toujours obsédé.
    — Eh, j’ai pas trouvé !
    — Putain, comment c’est ...
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