1. Sarah, le paradoxe


    Datte: 07/09/2019, Catégories: fh, cérébral, pénétratio, Auteur: Francesco, Source: Revebebe

    ... travailler debout, elle est fatiguée et quand j’ai de la chance, je lui masse les pieds. Quel délice autant pour elle que pour moi.
    
    Je suis plutôt doué pour ces choses-là et j’aime à penser que mes caresses sont à la fois réparatrices et sensuelles. Il faut très peu pour que nous y trouvions chacun notre compte. Je touche ma déesse et elle, elle prend sa part de bonheur. Sa respiration devient moins saccadée, elle se laisse aller sans chercher à contrer la vague de plaisir qui monte en elle. C’est sans équivoque, elle jouit de mes caresses et j’en tire une certaine fierté.
    
    Les jours passent et ne se ressemblent pas, un bisou par-ci, un bisou par-là mais je suis toujours dans l’attente de la revoir. Elle répète inlassablement qu’un jour viendra mais que pour le moment, son cœur est pris. Elle me dit tout de même qu’elle se touche en pensant à moi, ça flatte mon ego. Comme la chanteuse Cher, elle possède une androgynie fascinante, elle connaît les hommes mieux qu’ils ne se connaissent eux mêmes. Quand elle parle de cul, c’est de façon crue, pas de détours. C’en est troublant mais c’est si bon de ne pas avoir à tricher. Avec elle, je suis moi, je suis moi, je suis moi…
    
    Un soir, une dispute éclate à la plage, la femme de l’employeur est jalouse depuis le début, et cette fois un prétexte futile aura raison de leur collaboration. Fière comme une danseuse de flamenco, ma Sarah plaque tout et court se réfugier dans son antre. Elle m’invite ou plutôt m’exhorte à la suivre et ...
    ... j’obéis comme un esclave, ô combien consentant. Il faut qu’elle vide son sac. Du vin, beaucoup de vin, des mots, beaucoup de mots.
    
    Je combats mes démons, je repousse mes envies d’elle pour mieux l’écouter et la réconforter. Une fois que la pression est retombée, nous nous endormons nus, côte à côte. J’ai envie de la toucher mais j’ai ma fierté, je suis un homme, un vrai. Ne profitant pas de la situation, je me morfonds dans la solitude de mon corps en attente.
    
    C’est dur ; à quatre reprises, l’excitation et l’érection me réveillent. À tâtons, j’attrape son string dans l’obscurité de la chambre. Une fois à la cuisine, la lumière froide du néon rajoute à mon désarroi. Comme un toxicomane en manque, j’inhale, je respire le coton imprégné de ses odeurs et me masturbe au-dessus de la poubelle. De longues giclées de sperme trop longtemps prisonnières de mes couilles atterrissent sur les déchets.
    
    Au matin, elle a repris de l’aplomb, il est temps d’oublier, de partir, de m’enfuir pour ne plus souffrir.
    
    Dix jours plus tard, un SMS me demande de venir, je fonce.
    
    Elle est mûre et moi aussi. Aujourd’hui, elle a décidé de se lâcher, d’accepter, de céder. Nous baisons comme deux corps qui ne font qu’un, je le la respire des aisselles aux orteils, je la lèche de la chatte à l’anus, je la baise tendrement par-devant, en profondeur de côté, violemment par derrière, je veux tout et tout est bon. Ma main gifle ses fesses, le son est apaisant, j’ai besoin d’exulter une attente trop ...