1. Violette, étudiante débauchée (2)


    Datte: 06/09/2019, Catégories: Erotique, Auteur: donico, Source: Xstory

    ... il va falloir le remonter. Ça ne devrait pas être le plus difficile, à priori, mais il faudra quand même rester suffisamment à l’écart de sa copine. J’ai déjà une réputation de salope (que j’assume parfaitement), mais je me méfie de la réputation de garce, plus dangereuse. Les copines jalouses peuvent devenir très méchantes !
    
    Comme si leurs mecs étaient leur propriété… Qu’elles déposent un acte officiel d’achat dans ce cas ! Quoique, c’est l’idée du mariage, non ?
    
    Quoi qu’il en soit, le pauvre Léo devient rouge pivoine quand j’écarte légèrement ma culotte pour lui laisser voir ma petite chatte toute épilée. Pendant qu’il regarde mes lèvres inférieures, je me lèche celles qui me dessinent une jolie bouche pour bien insister sur mon appétit. Au cas où ça ne suffirait pas, je mime un petit mouvement de fellation à l’aide de ma main.
    
    La bosse dans son pantalon ne va pas tarder à déchirer le tissu si je continue, il vaudrait sans doute mieux que j’arrête ici mon petit jeu. Pourtant, ça me donne encore plus envie de le poursuivre.
    
    Quelle salope je suis !
    
    Oui, je fais une fixette sur ce terme desalope, mais j’y tiens. C’est une marque de fabrique, mais aussi une vraie fierté. De quel droit les mecs auraient-ils seuls le droit d’assumer et même de revendiquer leur intérêt pour le cul ? Pourquoi pourraient-ils multiplier les conquêtes et pas nous ?
    
    Alors, plutôt que d’intégrer cette situation inique et d’en accepter les symboles, je renverse la perspective. Plutôt ...
    ... que de me placer dans une position défensive, en refusant leurs qualificatifs rétrogrades, je les fais miens.
    
    Ouais, je suis une salope. Et alors ?
    
    Si le terme n’était pas devenu aussi polémique du fait de médias hystériques et volontiers menteurs, je dirais que c’est une belle quenelle à glisser à ceux qui voudraient nous parquer dans ce qu’ils appellent « nos » cuisines.
    
    Oups, trop tard je l’ai dit ! Bon bah…
    
    Quand mes contemporaines auront compris qu’il ne sert à rien de s’offusquer des insultes de ces messieurs, mais qu’il faut au contraire s’en glorifier, on aura fait un sacré pas en avant !
    
    Le pire, pour terminer là ma digression, c’est que les femmes sont souvent les chevilles ouvrières de ces discriminations. Non ne hurlez pas, regardez plutôt autour de vous : vous connaissez forcément une femme que vous qualifiez « d’un peu légère » (ou tout autre terme à la con) ; or qui la dénigre pour cette légèreté ? Rarement des hommes !
    
    Je vous l’ai dit : je déteste tout le monde. Les femmes en prendront autant pour leur grade que les hommes !
    
    Au moins comme ça, on l’aura notre fichue égalité.
    
    Mais bref, passons. Ce qui intéresse les lecteurs, de toute façon, ce n’est pas un discours sur l’égalité hommes/femmes, mais bien la manière dont ce brave Léo va passer à la casserole.
    
    D’ailleurs y passera-t-il ?
    
    Vous vous rendez compte que vous poser la question, c’est déjà m’insulter ?!
    
    Revenons donc à notre mouton. Il a la bouche ouverte, presque la ...