Violette, étudiante débauchée (2)
Datte: 06/09/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: donico, Source: Xstory
J’avale mon repas à la hâte, la tête ailleurs, sans cesser de penser à Léo. De quoi sera faite ma toile ? Combien de temps et d’efforts il me faudra déployer ? Je planifie ma future victoire comme un apparatchik le ferait pour un plan quinquennal : aucun paramètre ne doit être négligé, aucune peine ne doit être épargnée, aucun moyen ne doit être écarté. Je suis une Stakhanoviste du sexe, je ferais exploser tous les quotas de production !
Le seul problème, c’est que je ne suis pas patiente. Déployer des efforts herculéens veut surtout dire, dans mon jargon, que je ne ménagerais personne. Peu importe les dommages collatéraux, j’irais jusqu’au bout de l’objectif que je me suis fixé. Par contre, s’il faut réfléchir longuement, mûrir un plan en laissant le temps faire son œuvre… je me sauve en courant !
Alors oui : je ferais tout pour l’avoir, mais ça ne va pas traîner. De toute façon, une fille comme moi n’a jamais eu besoin de ramer pour mettre un mec dans son lit. Pourquoi ça commencerait aujourd’hui ?
En sortant du self, je me mets déjà en quête de mon innocente proie. Je n’ai pas de mal à la trouver, ils vont réviser à la bibliothèque, lui et sa gourdasse de copine.
La bibliothèque ! Rien qu’à cette destination incongrue, on devine qu’il s’agit de crétins. Il a de la chance d’être beau gosse, le Léo, sinon il n’aurait jamais pu rêver de toucher un jour ma croupe.
Je les suis à une distance raisonnable, mais l’ingénu m’a repéré. Bien sûr, il m’a dans son radar ...
... maintenant. Je m’assieds non loin, puis je commence à déployer progressivement la panoplie : je commence gentiment en suçotant mon stylo de manière sensuelle, sans omettre de le regarder de manière clairement aguicheuse. Il ne peut pas ne pas comprendre le message. Et pour cause ! Il fait tomber son stylo, déconcentré, et met même quelques secondes avant de s’en rendre compte pour le ramasser.
Il ferme la bouche quelques instants trop tard, mais heureusement sa greluche de copine est trop absorbée par ses révisions pour le remarquer. Je passe alors à la vitesse supérieure : je remonte ostensiblement ma jupe, jusqu’à lui laisser voir mon petit string rouge en dentelles.
De là où je suis, j’ai une vue dégagée sur son entrejambe et, pas de doute, mon petit manège porte ses fruits : la bosse qui déforme son pantalon est sans équivoque !
Me voilà rassurée : au moins ce crétin a quelque chose dans le pantalon.
Je tente de distinguer si la bête est d’une taille raisonnable, mais la présence de ce fichu vêtement m’en empêche. De toute façon, je m’en fiche au fond, c’est juste un vieux réflexe.
Il n’y a bien que les mecs pour faire toute une histoire de la taille de leur queue !
Il me fixe encore, mais il n’a rien d’un séducteur. En fait, il me mate plus à la dérobée, conscient de mon manège, mais pas assez aguerri à ce jeu pour oser me fixer droit dans les yeux. Il est tellement gauche !
Et j’aime tellement ça…
En tout cas, maintenant que le poisson est ferré, ...