1. COLLECTION LE MARIN. Casablanca (4/5)


    Datte: 12/03/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Il y a quelques mois que je n’ai pas raconté une histoire du marin que j'étais quand j’avais 18 ans.
    
    Je repense à une aventure que j’ai eue lors d’un de mes voyages, nous avions fait escale à Casablanca.
    
    C’est Radia, jeune marocaine qui a réveillé ce souvenir, mais s’ils sont restés toujours très vivant dans mon esprit.
    
    Ces moments qui ont changé ma vie d’homme sont gravés dans ma mémoire.
    
    Qamar, ma maîtresse marocaine, m’apprend la patience envers les femmes.
    
    Je suis un bon élève et mon amie semble satisfaite de notre soirée et notre nuit.
    
    Je suis étonné par les mœurs de ce beau pays, bien différents des nôtres.
    
    Après le petit déjeuner, nous nous préparons pour sortir en ville, je veux visiter Casablanca.
    
    Surtout qu’il y a soixante ans, la télé était balbutiante et en noir est blanc.
    
    On pouvait s'occuper autrement.
    
    À cette époque, notre république voulait décider du bien et du mal pour notre peuple, il y avait un ministre de la communication qui avait le droit de censure.
    
    Les films pornos, il ne fallait pas en parler.
    
    Alors, découvrir des pays à mon âge surtout au bras de Qamar, je n’étais pas peu fier.
    
    Surtout que sur un bateau comme le nôtre, le nombre des marins qui sortaient à terre étaient nombreux.
    
    Avant de sortir, ma chérie entoure sa tête de son châle.
    
    La première chose dont je me souvienne, c’étaient les rues de Casablanca.
    
    Chez nous, les routes étaient déjà en bitume, ici la rue principale est en terre.
    
    Nous ...
    ... croisons de nombreux hommes guidant des ânes, tirant des charrettes avec de nombreux gros ballots de paille, ou autres céréales.
    
    Incroyables pour une ville de cette importance, Lyon, Marseille, dans ces années 60, étaient modernes par rapport à ce que je découvre.
    
    Nous arrivons au pied de la grande mosquée, c’est d’ici que partent les prières, un homme en djellaba entre.
    
    - Peut-on visiter, je voudrais faire quelques photos, j’aimerais monter au sommet du minaret, on doit survoler la ville ?
    
    - Impossible et pour toi et pour moi.
    
    Pour toi car les étrangers, pardon, les non-musulmans, sont considérés comme impurs.
    
    Les femmes sont autorisées à entrer, mais moi, ma tenue aujourd’hui, malgré ma tête couverte, est aussi considérée comme impure.
    
    Mon dieu, que ce pays est étrange en rapport du nôtre, maman va encore à la messe, c’est seulement à ces moments-là, qu’elle met un « carré » comme elle dit sur sa tête.
    
    À mon âge, la faim vient vite, malgré notre petit déjeuner.
    
    - Connais-tu le couscous, ici, c’est le plat national ?
    
    Vous allez rire, jamais je n’avais entendu le nom de ce plat.
    
    Il y a 50 ans le couscous n’était pas devenu ce qu’il est aujourd’hui, presque un plat national en France, aussi prisé que la choucroute et surtout le bœuf bourguignon et même la paella espagnole ou la pizza italienne.
    
    J’oublie volontairement les hamburger Américain.
    
    Elle m’emmène dans un restaurant, non loin de mon bateau.
    
    Je fais encore sensation, plusieurs marins ...
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