La cité perdue
Datte: 12/03/2018,
Catégories:
fh,
fffh,
Masturbation
entreseins,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
zoo,
attache,
historique,
aventure,
fantastiqu,
Auteur: André 59, Source: Revebebe
Entouré de sa garde personnelle, le suffète Hannon, amiral de la flotte carthaginoise, franchit avec assurance les portes du sénat de l’orgueilleuse cité punique. Il revient d’un périple de deux ans pendant lequel il a longé les côtes de l’Afrique à la tête d’une armada de 500 navires et de 30 000 hommes. En tant que marin et soldat, il a le plus profond mépris pour cette assemblée de marchands avides. Leurs ancêtres phéniciens avaient une détestable réputation de pirates ; ils en sont les dignes descendants. Maintenant qu’il est de retour, ils veulent savoir s’il s’est bien acquitté de sa mission, à savoir implanter des comptoirs qui porteront la gloire et la puissance de Carthage à son zénith. À lui de les impressionner, sans oublier de les flatter : leur fortune sera sa fortune.
— Honorables Sénateurs, le voyage que nous avons accompli est sans précédent dans l’histoire des hommes. Nous avons fondé six colonies après avoir franchi les Colonnes d’Hercule. Notre premier périple a duré vingt-six jours jusqu’à l’île de Cerné où nous avons laissé un établissement. De là, nous avons ensuite poursuivi jusqu’à un fleuve immense qui se divise en un delta comme celui du Nil. À douze jours de là, nous avons doublé deux montagnes couvertes de forêts odoriférantes, puis sept jours plus tard nous avons débouché sur un grand golfe, la Corne d’Occident.
— Bel exploit, Amiral, mais as-tu vu des contrées où nous pourrions commercer ?
— Les côtes sont habitées : nous avons entendu, tout ...
... au long de notre avancée, des tambours résonner dans la nuit et nous avons vu la forêt s’embraser à intervalles réguliers, ce qui nous empêchait d’accoster.
— Les habitants nous sont donc hostiles ?
— Impossible à dire. Ils se cachaient. Mais nous avons pu faire des échanges : le matin, nous déposions sur les plages nos marchandises, et le lendemain nous regardions ce qu’ils proposaient en retour. Voyez, Sénateurs, je ramène des coffres chargés d’or, d’ivoire et de myrrhe. Il nous faudra cependant compter avec leurs divinités. Nous avons vu une montagne dont les flammes semblaient toucher les cieux. Mes marins, effrayés, l’ont appelé le « char des dieux ». Nous avons encore continué trois jours et nous avons trouvé un détroit. Après l’avoir franchi, notre flotte a débouché sur une immense lagune. Nous avons débarqué sur le rivage. Il est fertile. Il y a du gibier, de l’eau et d’étranges créatures, des gorgones, qui nous ont attaqués et que nous avons dû repousser. J’ai amené leur peau que vous pourrez admirer. Ce site pourrait faire un excellent port, à l’instar de celui de notre cité. J’y ai laissé un groupe de colons et de soldats ; ils sont plus de deux mille au total. À charge pour eux d’explorer cet endroit et d’y poser les fondations d’une colonie qui sera la plus lointaine jamais fondée par Carthage, aux confins des terres connues. Métaux, grains, ivoire, animaux rares et fabuleux, tout sera notre propriété exclusive. Cette contrée est riche de promesses ; elle sera ...